Green Index ou comment lier finance et climat

La microfinance verte, voilà un terme qui suscite la curiosité. Qu’est-ce que cela veut dire ? Parle-t-on de responsabilité, d’économie, d’engagement ? Comment l’accord des notions « verte » et « inclusive » est -il viable?

Pour répondre à ces enjeux, le Green Index a été conçu en 2016 comme un outil pour mesurer la performance environnementale des institutions de microfinance. Retrouvez les réponses à toutes vos questions dans ce dossier complet et détaillé réalisé par le Groupe de travail Microfinance et Environnement de la Plateforme Européenne de Microfinance (e-MFP, European Microfinance Platform)

L’objectif d’e-MFP est de promouvoir la coopération entre entités européennes actives en microfinance dans les pays en développement. e-MFP favorise les discussions de haut niveau, la communication et l’échange d’informations. La vision d’eMFP est de devenir le point focal de la microfinance en Europe, relié au Sud à travers ses membres.

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Fondé en 2006, la plateforme e-MFP est un réseau croissant de plus de 120 organisations et individus actifs dans le domaine de la microfinance. En tant qu’organisation multi parties-prenantes, le réseau représente la communauté de la microfinance en Europe. Des banques, institutions financières, agences gouvernementales, ONGs, cabinets de consultance, chercheurs et universités sont représentés au sein des membres d’e-MFP. La Fondation Grameen Crédit Agricole est membre de l’e-MFP.

La finance digitale, une arme contre l’exclusion ?

Notre partenaire ADA passe à l’action avec la ” Digital Finance Initiative ” (ou DFI) qui vise à faciliter et cofinancer la mise en place des solutions digitales par les institutions de microfinance dans 12 pays d’Afrique Sub-Saharienne. Couvrant une période de 5 ans, de 2017 à 2021, ce projet ambitieux permettra d’offrir un accès aux services bancaires rapide, bon marché et sécurisé.

Un accompagnement en 3 étapes

1e étape : atelier initial d’identification des priorités
L’atelier DFI rassemble les cadres dirigeants des IMF pendant une semaine. Il vise à leur donner une vision complète des différents enjeux, opportunités et contraintes que représentent les nouvelles technologies. Il leur donne les clés pour analyser tous les scénarios possibles d’intégration du digital dans leur stratégie et pour évaluer les impacts attendus en termes techniques, mais aussi opérationnels, financiers et réglementaires. L’objectif est que les participants ressortent de l’atelier avec des idées claires sur la stratégie digitale qu’ils souhaitent adopter.

2e étape : phase de pré-projet : définition d’un projet digital
Les IMF qui souhaitent poursuivre l’aventure font d’abord valider leur nouveau projet par leur gouvernance. Ensuite, soutenues par le responsable ADA en charge du projet « Digital Finance Initiative » et des consultants locaux, elles peuvent lancer leur plan d’action. Ce plan prévoit l’établissement d’un cahier des charges, la publication d’appels d’offres et la sélection des prestataires techniques, la mise en place d’un planning et enfin la rédaction d’un dossier de cofinancement qui sera soumis à un comité de sélection, composé de membres du Conseil d’administration de ADA, de Deloitte Digital, de POST Luxembourg et de LuxFLAG. Le dossier, s’il est approuvé, est cofinancé par ADA (et éventuellement d’autres bailleurs de fonds) à hauteur de 70% des frais d’investissement, dans la limite d’un plafond de 100 000€.

3e étape : phase pilote : implémentation du projet digital
Après acceptation du dossier par le Comité, la mise en place du projet peut démarrer avec un pilote à l’échelle d’une ou deux agences. À ce stade, ADA propose à l’IMF un accompagnement financier, ainsi qu’un appui dans tous les domaines impactés par le projet : redéfinition des procédures, besoin en formation du personnel et des clients, gestion du risque. Dès que la phase de tests est terminée et s’avère concluante, l’IMF déploie le projet dans l’ensemble du réseau. C’est à ce moment que s’arrête l’accompagnement de ADA, qui considère alors l’institution comme autonome.

Retrouvez l’article complet ici !

[Social Business] Arrival in a Social Impact Foundation

Par Juliette Charrier, Fondation Grameen Crédit Agricole

Lorsqu’on entre dans une fondation d’impact social, on entre avec beaucoup d’idées reçues et d’idéalisme. C’était du moins mon cas. J’allais enfin connaître la recette de l’impact, qualitatif et quantitatif, pour enfin trouver des modèles qui ont du sens, efficaces pour lutter contre la pauvreté, performants financièrement et qui alignent les intérêts de tous les acteurs de la chaîne de valeur. Douche froide. Rien n’est tout blanc ou tout noir, avoir de l’impact est difficile et nous n’avons pas encore trouvé de recette magique. Mais, étape par étape, on se rend compte qu’il est bien possible de contribuer au développement économique de pays émergents, soutenir des entreprises qui créent des opportunités économiques, qui rémunèrent de manière inclusive et équitable leurs parties prenantes.

Tout d’abord, les désillusions : nous a-t-on menti pendant 10 ans ? Les entreprises de social business peuvent-elles réellement concilier croissance rentable et impact social ? Au premier coup d’œil sur notre portefeuille, on a envie de baisser les bras et de se demander : ne sommes-nous pas en train de créer une bulle spéculative financière et sociale sur le concept du social business, en affirmant que cela fonctionne alors que les chiffres ne sont pas au rendez-vous? Désespoir et perte de confiance.

Ensuite, en creusant les sujets et en s’imprégnant de chaque entreprise de social business, on se rend compte qu’il y a de fortes et concrètes améliorations, parfois opérationnelles, parfois sociales, parfois les deux… hors cas extrême, il y a des résultats. C’est rassurant, enthousiasmant. Regain d’espoir envers les entreprises de social business.

Résultats certes, mais tout de même bien en dessous des attentes. On réfléchit donc aux moyens à mettre en œuvre, on se rend compte que c’est un chemin de longue haleine et qu’il faut être bien accompagné. On conclut également qu’il y a autant de situations dans les social business que de variables à rassembler pour s’assurer de leur succès. Mais sommes-nous les seuls dans ce cas-là ?

Déphasage : Certains fonds à impact assurent avoir un vrai impact social et des rendements de marché : comment est-ce possible? Deux apprentissages : 1) la notion d’impact investing est très large et va des « investissements qui ne font pas de mal, aux investissements qui cherchent à tout prix à faire du bien ». 2) la Fondation Grameen Crédit Agricole finance davantage des start-up sociales que des entreprises ou programmes sociaux. La Fondation appartient donc bien à « l’impact investing », dans le sous-compartiment « social business », mais plus précisément dans le tiroir Seed-Capital Risk à Impact Social, par ses tickets moyens bas et le caractère entrepreneurial des entreprises investies. Quand on se rend compte que les fonds de Venture Capital comptent sur une entreprise « unicorne » pour réaliser la plus-value qui absorbera les coûts d’une dizaine d’investissements moins fructueux, tout en dégageant si possible des retours pour rémunérer dirigeants et actionnaires, tout cela dans des économies florissantes et développées… on mesure le challenge que se fixent les Fonds de Seed Social Business dans les pays émergents.

Est-ce un problème de moyens financiers ? Les fonds d’investissement investissent-ils trop peu pour réellement permettre aux entreprises de Social Business de se développer, se structurer et créer un business ? D’après le rapport du GIIN, les taux de rentabilité interne (IRR) ne varient pas en fonction de la taille totale des fonds mais peuvent varier en fonction de la taille des investissements.

Est-ce un problème de moyens extra-financiers ? L’isolement de l’entrepreneur et le manque d’accompagnement qualifié ? Comment tirer des leçons avec des investissements aussi divers en termes de profil du dirigeant, marché adressé, contexte socioéconomique, valeur ajoutée de l’entreprise, bénéficiaires ciblés etc ?

Et quand bien même tout cela fonctionnerait, les entreprises de social business sont-elles le meilleur moyen d’obtenir de l’impact ? Ne vaut-il pas mieux essayer de changer les méthodes et pratiques des grands groupes déjà résilients dans les pays émergents pour avoir un vrai impact à échelle ? Intégrer de nouvelles parties prenantes comme des nouveaux segments de clients et de fournisseurs pourrait au final avoir plus de portée.

Au final, on grandit, en comprenant que l’objectif n’est pas d’avoir l’impact social le plus rentable, mais de contribuer au développement économique de pays émergents, en intégrant à des chaînes de valeur des acteurs préalablement exclus, en créant des emplois et en donnant accès à des biens essentiels au plus grand nombre. L’essentiel est que l’on se retrouve dans un milieu stimulant, où les situations évoluent rapidement, où l’on tâtonne à la recherche de mécanismes fructueux, où l’on tente de renforcer les entreprises de social business par des partenariats enrichissants, à la recherche de l’équilibre financier et de la maximisation de l’utilité sociale, et où l’innovation est partout présente.

Des nouvelles du front

Les clients des entreprise des Social Business = 100% des bénéficiaires ? Pas forcément ! Dans les entreprises de social business, on pense souvent que les clients sont les bénéficiaires. Ce serait l’idéal pour maximiser l’impact. Mais pour permettre à l’entreprise d’avoir un impact, il faut avant tout qu’elle puisse opérer avec un minimum de rentabilité pour couvrir ses frais. Ainsi, on se rend compte qu’afin de diversifier son risque et de renforcer l’entreprise, il est préférable que l’entreprise s’adresse à différents segments de la population, des bénéficiaires et des clients « traditionnels ». C’est du moins l’avis d’OikoCredit qui recommande de commencer un social business dans le domaine de l’accès à l’énergie solaire en s’adressant d’abord aux clients qui ont les moyens financiers, pour ensuite inclure le segment BOP (Bottom of Pyramid) dans leur business model.

Les défis d’impact social ne sont pas toujours là où on les attend. Lorsque que l’on cherche à inclure une population marginalisée dans une chaîne de valeur agricole, pour améliorer ses revenus et conditions de vie, on pense d’abord à la nécessité d’améliorer les moyens des petits agriculteurs. Certes, se fournir en intrants, préparer et cultiver un champ demande du temps et de l’argent, mais ces étapes ne se révèlent pas être le plus grand frein auquel les petits agriculteurs marginalisés font face. Selon le Directeur Général de Selina Wamucii, une entreprise d’export de fruits et légumes au Kenya, le réel facteur d’exclusion des petits producteurs est le difficile accès aux débouchés économiques. En effet, alors que les ONG, fonds à impact et gouvernements se mobilisent pour financer l’amont de la production, ils devraient également s’assurer de l’aval, car si la demande du marché est forte, cela rassurera les petits producteurs qui n’auront plus peur de contracter un crédit sans l’assurance d’un revenu économique plus tard.

Ne vous laissez pas éblouir par l’énergie solaire. L’accès à l’énergie solaire est en plein essor depuis quelques années. En effet, elle donne accès, à un prix compétitif, à de l’énergie propre pour des populations marginalisées ou hors réseau. Elle permet aussi l’inclusion financière de segments non bancarisés via le paiement mobile et des mécanismes de PAYG (pay as you go). C’est indéniable, l’énergie solaire a bien des effets positifs. Cependant, il est important de ne pas survendre l’impact social de l’énergie solaire : en effet, vendre des panneaux solaires à un agriculteur lui permettra bien d’avoir un meilleur éclairage, mais ne sera pas pour autant générateur de revenus. Un petit producteur aura en priorité besoin d’énergie pour irriguer ses champs, labourer sa parcelle et vendre ses produits rapidement et à un prix équitable. Il est donc important de ne pas tomber dans la surenchère de l’impact ; l’énergie solaire améliorera les conditions de vie des bénéficiaires, mais ne sera pas forcément génératrice de revenus.

Après huit années d’activité dans le social business, la Fondation Grameen Crédit Agricole a souhaité tirer les leçons de son expérience et les partager … ! Elle présente donc les défis auxquels ces entreprises de social business font face. La Fondation formule des propositions pour renforcer ce modèle prometteur.

Découvrez le Livre Blanc sur le Social Business

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Sources
//nextbillion.net/theres-no-app-to-fix-farming-a-lifelong-smallholder-shares-what-social-business-is-getting-wrong/
//nextbillion.net/are-financial-returns-starting-to-compete-with-social-goals-an-impact-investor-assesses-its-involvement-in-off-grid-solar/

Microfinance : un secteur en pleine (r)évolution

Par Amélie Riou et Alice Forgeois, Fondation Grameen Crédit Agricole

©Philippe Lissac / Godong

Quand on pense microfinance, on peut penser petits prêts, pour des populations n’ayant pas accès au crédit, seulement dans les zones les plus reculées et abandonnées, par de petits opérateurs gérant les encours de leurs clients sur du papier ou des vieux ordinateurs, seulement pour financer une activité professionnelle. Bref, rien de révolutionnaire ni d’innovant ? Détrompez-vous ! La microfinance ne cesse d’évoluer et de s’adapter à son environnement : meilleures relations et protections des clients, services digitaux et offre de produits innovants pour répondre rapidement aux besoins essentiels. Laissez-vous surprendre !

Microfinance et GAFA*, une histoire d’amour possible ?

La microfinance n’est plus la chasse gardée des ONG et des institutions de microfinance spécialisées. Du moins, plus exclusivement. Pour le meilleur… ? De nouveaux acteurs, des géants de l’internet, du mobile, du digital, s’intéressent à la microfinance et proposent des microcrédits. Facile, ils connaissent bien leurs clients et peuvent échanger informations et argent très rapidement avec eux. Quelques exemples:

Baidu, le google chinois, distribue des microcrédits au travers de sa filiale Chongqing Baidu Micro Finance afin de surfer sur la vague du crédit à la consommation qui croît solidement en Chine et qui représentait, en septembre 2017, un marché de 30,2 milliards de yuan (3,9 milliards d’euros). Baidu a déclaré utiliser le big data, l’apprentissage automatique et la technologie de reconnaissance faciale pour l’aider dans l’évaluation du dossier crédit des emprunteurs potentiels. Les microemprunteurs remboursent directement via une application « portefeuille » et la demande de prêts se fait en ligne. Ces prêts sont souvent destinés à financer des études dans les institutions privées (formations d’anglais, formations professionnelles ou formations IT).
En parallèle, Amazon a annoncé, en septembre 2017, un partenariat avec Bank of Baroda (Inde) afin de proposer des microcrédits aux vendeurs particuliers inscrits sur la plateforme. A ce jour, les prêts sont proposés à des vendeurs qui remplissent un certain nombre de critères (date de création du compte Amazon, historique des ventes du vendeur, retours clients, vendeur conforme aux règles e-commerce d’Amazon). Les vendeurs indiens pourront directement utiliser les profits de leurs ventes pour rembourser leur prêt. Amazon souhaite capter 15 à 20% des clients d’Amazon India en un an… ! Attention, le digital peut être un canal pour le développement de la microfinance, mais pourrait finalement être un facteur d’exclusion financière supplémentaire, enregistrant et mettant à disposition un grand nombre d’informations et l’historique des emprunteurs…

Microfinance et macro-services ?

Microfinance verte, micro-nutrition, assurance agricole… Aucun lien entre ces différents thèmes à priori ? Et bien si. Ces services font maintenant partie intégrante des activités des institutions de microfinance (IMF) et viennent compléter l’offre du crédit traditionnel. Fini le schéma classique et bienvenue dans la microfinance 2.0 ! Grâce à la diversité géographique des IMF, la proximité qu’elles entretiennent avec chaque client et leur fort ancrage rural, la microfinance devient un canal privilégié pour la distribution de nouveaux services.

Une équipe de chercheurs a récemment souhaité savoir s’il était possible de se servir du réseau des IMF pour lutter contre la malnutrition, celle-ci étant presque toujours liée à la pauvreté dans les pays en développement. L’équipe a donc mis à la disposition des institutions des micronutriments contenant 15 vitamines et minéraux essentiels et a ensuite mesuré l’impact de cette distribution par prélèvement sanguin. Suite à cette étude, ce réseau de distribution est apparu comme très efficace pour lutter contre la malnutrition. Pour conforter les résultats, une étude va être menée sur tout le territoire de Haïti. De belles évolutions en perspective !

Très peu répandue en Afrique mais avec des évolutions potentielles immenses, la microassurance agricole propose aux petits producteurs d’assurer leur récolte contre différents risques (événements climatiques, maladies, etc). Comment démocratiser l’accès à la microassurance ? Par la microfinance justement : le produit d’assurance peut être proposé au client couplé à un microcrédit.

L’offre de produits de crédit s’est également beaucoup étoffée depuis quelques années : microcrédits spécifiques pour l’accès à l’énergie renouvelable, à un logement décent, etc. Un panel de produits de plus en plus large qui permet de couvrir au mieux les besoins des populations, sur des plans tous aussi différents que nécessaires.

La microfinance : vers de nouveaux horizons ?

Historiquement destinée aux pays en voie de développement, la microfinance est aussi présente en Europe.

Pourquoi ? Elle est présentée comme une des possibles réponses à la crise économique, au malaise social ou à l’exclusion financière et est soutenue par les Etats. Par qui ? Grâce notamment à des établissements financiers non bancaires et des ONG. Pour qui ? D’après le 8ème Baromètre de la microfinance de Convergences, l’encours du portefeuille brut de microcrédits en Europe s’élève à 2,5 milliards d’euros, dont 71% destinés à des fins professionnelles pour des personnes qui disposent d’un accès limité aux ressources financières. Sous quelles modalités ? Les conditions et modalités de ces prêts varient beaucoup entre les différents états européens : de 3% en Pologne, Finlande et France à 28% en Serbie, avec des prêts moyens par emprunteur variant d’une centaine d’euros à un maximum de 25 000 euros. En plus des microcrédits, ces IMF européennes proposent de plus en plus des services additionnels, tels que l’épargne, l’assurance, etc.

En plus de s’étendre à de nouveaux pays, la microfinance s’adapte aux pays dans lesquels elle est déjà présente depuis de nombreuses années : la microfinance islamique se développe. Pourquoi ? Afin de satisfaire des bénéficiaires potentiels n’ayant pas recours à la microfinance traditionnelle du fait de leurs croyances religieuses. Comment ? En adaptant le schéma classique de la microfinance afin de commercialiser des produits qui respectent les lois de la Sharia, principalement en retirant la notion de taux d’intérêt des produits proposés. Quelles perspectives ? Encore minoritaire par rapport à la globalité du secteur, le marché de la microfinance islamique croît rapidement dans de nombreux pays. Les trois pays pionniers de cette microfinance sont l’Indonésie, le Liban et le Bangladesh mais le modèle devrait s’étendre afin d’améliorer l’inclusion financière de tous. Quels impacts ? La portée de ce nouveau type de microfinance est très importante dans les pays musulmans quand on sait, par exemple, qu’environ 56% des marocains refusent de faire appel à la microfinance pour des raisons religieuses.

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* Google, Apple, Facebook et Amazon
Sources
//www.businessworld.ie/news-from-ireland/Microfinance-loan-funding-supports-over-3-300-jobs-569815.html
//www.carenews.com/fr/news/9291-eclairage-bilan-2017-de-la-microfinance-en-europe
//group.bnpparibas/actualite/microfinance-europe-bnp-paribas-investit-creer-emplois
//www.thejakartapost.com/academia/2017/11/24/a-cause-for-optimism-for-the-future-of-islamic-finance.html
//www.devex.com/news/opinion-it-s-time-to-rethink-how-we-view-microfinance-institutions-91486
//ideas4development.org/la-microfinance-verte-une-solution-pour-lacces-aux-services-essentiels/
//paperjam.lu/communique/lhabitat-fait-partie-integrante-de-notre-business-model
//www.scmp.com/business/article/2119338/chinese-internet-giant-baidus-micro-loan-unit-seeks-786m-yuan-through-asset
//www.firstpost.com/tech/news-analysis/amazon-partners-with-bank-of-baroda-to-offer-micro-loans-to-sellers-4046977.html
//techguru.fr/2017/11/03/chine-acces-microcredit-technologies/

La Fondation accorde un prêt de 330 000 € à Chamroeun au Cambodge

La Fondation Grameen Crédit Agricole a accordé un prêt de 330 000 euros sur une période de deux ans à l’institution de microfinance Chamroeun au Cambodge. La Fondation Grameen Crédit Agricole a accordé un prêt de 330 000 euros sur une période de deux ans à l’institution de microfinance Chamroeun au Cambodge dont elle est actionnaire depuis 2012 à hauteur de 20%. Avec ce nouveau prêt, l’investissement cumulé de la Fondation auprès de cette entreprise sociale est de 1,6 millions d’euros à fin décembre 2017.

Chamroeun est une institution de microfinance qui met la vocation sociale au coeur de son modèle économique. Elle fournit des services financiers aux plus pauvres, exclus de l’offre des institutions de microfinance plus commerciales. Afin de maximiser l’impact du crédit et venir efficacement en aide aux familles très démunies, elle leur offre aussi un ensemble de services de formation et d’accompagnement économique, social et personnel. A fin septembre 2017, l’institution comptait 24 530 clients actifs dont 81% avec un prêt moyen accordé à ses clients équivalent à 315 euros.

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Créée en 2008, sous l’impulsion conjointe des dirigeants de Crédit Agricole S.A. et du Professeur Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006 et fondateur de la Grameen Bank, la Fondation Grameen Crédit Agricole SA est un opérateur multi-métiers qui contribue à la lutte contre la pauvreté par l’inclusion financière et l’entrepreneuriat à impact social. Investisseur, prêteur, coordinateur d’assistance technique et conseiller de Fonds, la Fondation soutient des institutions de microfinance et entreprises sociales dans près de 40 pays.