Publication du Rapport annuel du Fonds FIR du Crédit Agricole

Le FIR (Finance Inclusive en milieu Rural), exclusivement réservé aux entités du groupe Crédit Agricole, permet d’investir dans le financement des institutions de microfinance rurales qui servent des populations traditionnellement exclues du secteur bancaire dans les pays émergents.

À ce jour, le FIR a enregistré les souscriptions de 21 Caisses régionales*, d’Amundi et de CA Assurances. Le FIR a soutenu de nouvelles institutions en 2021. Il a octroyé 1 million d’euros de prêt à ACF au Kazakhstan, 800 000 euros à Lazika en Géorgie, 1 million d’euros à Montecredit au Monténégro et 500 000 euros à Furuz au Tadjikistan.

À fin décembre 2021, le FIR soutient 6 institutions de microfinance dans 6 pays : Géorgie, Kazakhstan, Kirghizstan, Kosovo, Monténégro et Tadjikistan. Malgré la crise sanitaire, qui a augmenté le risque de crédit et obéré leur rentabilité, ces institutions ont su faire preuve de résilience. Elles continuent de contribuer au développement d’activités génératrices de revenus et notamment les productions agricoles villageoises (71% des bénéficiaires vivent en zones rurales).

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*Alpes Provence, Alsace-Vosges, Brie Picardie, Centre-est, Centre-France, Centre Loire, Centre-Ouest, Champagne-Bourgogne, Charente-Périgord, Finistère, Franche-Comté, Ille-et-Vilaine, Languedoc, Loire-Haute Loire, Martinique-Guyane, Normandie-Seine, Provence Côte-d’Azur, Réunion, Savoie, Sud Rhône Alpes et Touraine Poitou

Carnet de voyage d’un Banquier Solidaire au Kirghizstan

Lancé par la Fondation Grameen Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. en 2018, Banquiers solidaires est un programme de volontariat de compétences ouvert à tous les collaborateurs du groupe Crédit Agricole en faveur d’institutions de microfinance et d’entreprises à impact soutenues par la Fondation. Découvrez la tribune de Marc Diakhaté, Chargé d’affaires dans l’équipe de Distribution de Financements Structurés chez CACIB, qui est parti au Kirghizstan en septembre 2021 en tant que Banquier Solidaire afin d’accompagner Salym, institution de microfinance soutenue par la Fondation.

La découverte du programme et la préparation

J’ai toujours eu un vif intérêt pour la lutte contre la pauvreté. En effet, j’avais participé à des projets associatifs s’appuyant sur le microcrédit au Vietnam en 2008 puis au Sénégal en 2016, et j’avais suivi un cours de microfinance lors mon échange universitaire à Manille en 2011, mais je n’avais pas encore eu l’opportunité de travailler dans une véritable institution financière proposant ce type de produits. Postuler au programme Banquiers Solidaires et en particulier à la mission auprès de Salym au Kirghizstan était une évidence pour moi.

Salym est une institution de microfinance qui fournit des services financiers à des populations à faible revenu au Kirghizstan et la mission consistait à lancer la démarche de gestion des risques environnementaux et sociaux (E&S) dans le processus de prêt.

Pour le cadrage de la mission, j’ai pu m’appuyer sur mes compétences en contrôle interne et en gestion des risques –ayant été auditeur interne puis analyste crédit– et j’ai bénéficié d’une formation de la Fondation Grameen Crédit Agricole sur Salym et le Kirghizstan. Dès mi-juillet, nous avons initié la préparation de la mission avec Salym afin que je prenne connaissance de leur organisation et de leurs procédures. En outre, j’ai recherché des ressources diverses sur le microcrédit et j’ai pris quelques cours particuliers de russe –qui était ma troisième langue pendant mes études– afin d’être en mesure d’avoir des conversations simples sur place en l’absence d’interprète.

La mission au Kirghizstan
Je me suis rendu sur place dans les locaux de Salym à Bichkek pendant deux semaines en septembre 2021.
Je suis arrivé à Bichkek le premier dimanche de septembre et dès le lundi matin, j’ai présenté la mission au cours d’une réunion de lancement avec l’ensemble du Comité de Direction. Au cours de la première semaine j’ai rencontré les principaux managers mais également quelques emprunteurs, dans le but de prendre connaissance des conditions d’exercice l’activité de Salym et de cartographier les principaux risques E&S inhérents aux activités de prêt.

Au cours de la seconde semaine, j’ai échangé avec la direction sur une première version de la cartographie des risques, puis sur les évolutions possibles du processus de crédit afin d’y intégrer la gestion des risques E&S. A la fin de la deuxième semaine, j’ai conduit une formation sur la gestion des risques E&S auprès du Comité de Direction de Salym et présenté la feuille de route pour déployer le dispositif de gestion des risques E&S. Le rythme au cours de la mission était soutenu. Ainsi, j’ai pu finaliser les livrables initialement prévus (matrice de risques E&S, proposition d’un nouveau processus de crédit, formation, feuille de route) pendant mon séjour sur place.

Le retour à la maison
De retour à Paris, à la demande du Directeur général de Salym, j’ai proposé une nouvelle version plus exhaustive de la politique E&S de l’institution de microfinance kirghize. Mi-octobre, nous avons effectué une dernière réunion en vidéoconférence afin d’échanger sur ma proposition, en vue du déploiement du dispositif de gestion des risques E&S courant 2022.

J’ai été ravi de pouvoir mettre mes compétences au service d’une entreprise à impact, dans un environnement culturel méconnu (l’Asie centrale demeurant une zone enclavée et peu touristique) et particulièrement dépaysant. Je suis revenu avec l’image d’un pays dynamique, riche de nombreuses opportunités entrepreneuriales.

Je remercie sincèrement Carolina Viguet, Maxime Borgogno, Gabrielle Ferhat de la Fondation mais également ma hiérarchie chez RPC (Natacha Gallou, Hubert Frédéric, Michael Beucher) et les Ressources Humaines de CACIB (Virginie Halipré, Nawel Frioui), qui m’ont permis de participer à cette mission en tant que Banquier Solidaire.

SFA : une Banquière Solidaire au Sénégal

La Sénégalaise des Filières Alimentaires (SFA) est une entreprise sociale qui encourage la production de riz de qualité par les petits exploitants de la Vallée du fleuve Sénégal, dans le cadre d’un partenariat de longue durée. La SFA leur donne accès à des financements et à un appui technique, puis transforme le paddy en riz blanc et le commercialise sur le marché sénégalais.

L’ORGANISATION ET LA FONDATION

Depuis 2013, la Fondation Grameen Crédit Agricole est actionnaire de la Sénégalaise des Filières Alimentaires. La SFA a bénéficié du programme Banquiers Solidaires : une experte de haut niveau, Responsable du pôle Maîtrise d’Ouvrage du Système d’Information Achats Groupe chez Crédit Agricole S.A, est ainsi partie pendant deux semaines sur le terrain afin d’accompagner la SFA dans l’optimisation de son système d’information.

LE CONTEXTE DE LA MISSION

Dans une volonté de développement de ses activités, la SFA souhaitait bénéficier d’un regard extérieur et de l’appui d’un expert en système d’information pour développer une application technologique destinée aux équipes locales afin de mieux gérer et d’optimiser leurs opérations et le suivi des producteurs. Notre experte du Crédit Agricole a pu se rendre dans les usines de la SFA à Saint Louis et à Dakar et a réalisé un état des lieux du système d’information via des entretiens avec les différentes parties prenantes de la SFA. Elle a également travaillé avec eux sur la digitalisation de la chaîne de collecte de riz afin d’optimiser la productivité et les rendements.

LES RÉSULTATS

En se rendant sur le terrain, elle a pu comprendre les différentes étapes de collecte et transformation du riz et proposer ses recommandations. Grâce à la mise en place du système d’information de gestion en développement et une application pour le pesage intégré dans le logiciel Sage, la Banquière Solidaire a permis à SFA d’améliorer son activité industrielle, les conditions de production, le suivi technique et financier des producteurs. Depuis l’amélioration de son système de production, l’ambition de la SFA est de doubler son volume d’activité d’ici 2022, tout en soutenant la filière locale du riz au Sénégal.

Cette article a été publié dans « Notre dispositif d’assistance technique », accessible ici

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La Fondation publie son Rapport intégré 2021

La Fondation Grameen Crédit Agricole publie son Rapport intégré 2021 qui retrace les moments forts et les chiffres clés de l’année. Au 31 décembre 2021, la Fondation gérait 78,5 millions d’euros d’encours en faveur de 71 institutions de microfinance et 10 entreprises sociales dans 37 pays. L’entrepreneuriat des femmes et le développement des économies rurales restent au cœur de l’action de la Fondation : 90% des 9,2 millions de bénéficiaires des institutions soutenues sont des femmes et 81% vivent en zones rurales.

Pour accroître la résilience de nos partenaires, nous avons coordonné 130 missions d’assistance technique, la plus forte activité dans ce domaine de l’histoire de la Fondation. La Facilité Africaine développée avec l’Agence française de développement, s’est clôturée avec succès, accompagnant depuis son lancement 26 institutions de microfinance de petite taille, à forte vocation sociale, dans 13 pays d’Afrique Subsaharienne. C’est dans ce contexte que la Fondation a décidé d’effectuer en 2021 un bilan de son offre d’assistance technique, huit ans après le lancement de ses premières missions, avec la publication de « Notre dispositif d’assistance technique ».

La Fondation a poursuivi tout au long de l’année son travail d’enquêtes trimestrielles, permettant un suivi continu de l’impact de crise sanitaire sur la microfinance. En parallèle, la Fondation a publié, avec ADA et Inpulse, un Rapport Covid-19 qui rassemble les enseignements de cette période et les perspectives d’avenir pour le secteur. Grâce à ce suivi régulier, nos réponses ont pu être mieux adaptées à chaque situation, combinant nouveau financement, assistance technique, report d’échéances et, de manière très exceptionnelle, restructuration de la dette. La Fondation a également continué de promouvoir les initiatives en faveur de la protection de la clientèle et du personnel des institutions de microfinance

L’année a été aussi marquée par la confiance renouvelée des bailleurs des fonds. La Fondation a bénéficié d’une nouvelle subvention de la Banque européenne d’investissement pour promouvoir l’inclusion financière en Afrique Subsaharienne. Nous avons également lancé un nouveau programme pour développer la microassurance en Afrique et en Asie avec PROPARCO et l’Organisation International du Travail (OIT).

Elle a également renforcé les liens avec le groupe Crédit Agricole, en particulier via Banquiers Solidaires. Avec ce dispositif de volontariat de compétences, ouvert à tous les collaborateurs du Groupe, la Fondation renforce son soutien technique aux institutions et entreprises financées. Ce sont près de 30 missions lancées en faveur d’une vingtaine d’organisations depuis la création du dispositif en 2018.

La Fondation a également renforcé ses engagements pour le climat. Elle a rejoint le Manifeste de la Coalition Française des Fondations pour le Climat et obtenu un financement du Fonds pour l’environnement mondial (Global Environment Facility – GEF) pour soutenir les projets d’adaptation au changement climatique des clients des institutions partenaires.

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Interviews métiers de la Fondation : Chargé d’investissement

Dans les premières années de son existence, la Fondation s’est concentrée sur l’activité de financement des institutions de microfinance en se spécialisant peu à peu sur les institutions de plus petite taille, situées en zones rurales et principalement au profit des femmes développant des petites activités génératrices de revenus.

Dans cette interview vous découvrirez le témoignage de Sébastien Simonot, Chargée d’investissement, qui nous éclaire sur son métier.

Votre métier de Chargé d’investissement en quelques mots ?

Le métier de Chargé d’investissement consiste à nouer et à développer des partenariats durables avec les institutions de microfinance, des organisations qui accordent des services financiers et non financiers à des populations à faible revenu.

Une grande partie de notre temps de travail est consacrée à la détection de ces partenaires potentiels, à travers une analyse poussée de leur performance financière, sociale, et environnementale. D’abord en phase de desk review sur la base des documents qu’elle nous envoie, et puis sur site à l’occasion de nos missions de dues diligences. Nous échangeons aussi régulièrement avec les institutions que nous avons déjà en portefeuille, pour évaluer l’évolution de leurs performances tant financières que sociales et environnementales et apprécier leurs besoins financiers et techniques afin de renforcer nos partenariats.

Quel est votre parcours ? Il y a un parcours type pour un Chargé d’investissement ?

J’ai débuté mon parcours dans la banque commerciale d’entreprises, d’abord au Crédit Lyonnais puis chez Crédit Agricole CIB. Après un détour par les terrains humanitaires, je me suis dirigé vers la microfinance, il y a une douzaine d’années, à peu près à l’époque où la Fondation Grameen Crédit Agricole se créait. Durant ces douze années, j’ai conduit des missions de direction et de conseil pour des institutions de microfinance en Haïti et en Afrique. J’ai rejoint la Fondation à l’été 2020, et je couvre pour elles plusieurs zones en Afrique, ainsi que sur le Moyen Orient.

Je dirais qu’il n’y a pas de parcours type à la Fondation. Les profils des Chargé d’investissement sont variés, mais ils ont un trait commun: c’est que nous avons tous une formation, une expérience en économie et en finance, doublée d’une exposition au terrain du développement et de l’humanitaire.

Quels sont les points forts de votre métier ?

Ce métier donne l’opportunité d’observer l’innovation dont font preuve les institutions de microfinance pour apporter leurs services aux publics vulnérables, malgré la difficulté des contextes dans lesquels elles doivent opérer. L’analyse en profondeur de ces institutions, notamment à travers les visites qu’on leur fait sur place et la rencontre avec leurs clients, rappelle tout le sens des ambitions de la Fondation : promouvoir l’entrepreneuriat social et l’inclusion financière. Enfin, le caractère transversal du métier : un chargé d’investissement travaille avec l’ensemble des équipes de la Fondation : Middle Office, Risque, Assistance Technique et Communication.

Pourquoi avez-vous choisi la Fondation ?

L’industrie de l’inclusion financière s’est considérablement développée ces dernières décennies et nombre de fonds existent pour accompagner ces institutions tant financièrement que techniquement. Dès le départ, La Fondation a su se doter d’outils pour d’une part être en mesure d’intervenir auprès de petites institutions à fort impact social, d’autre part, elle a été en mesure d’intervenir dans des zones où beaucoup d’autres opérateurs n’intervenaient pas, dans des pays fragiles, d’un point de vue économique, social et climatique. Nous avons aujourd’hui un retour d’expérience conséquent dans beaucoup de pays, notamment africains, qui nous est reconnu et qui participe à la force de notre identité.

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Interviews métiers de la Fondation : l’assistance technique

A partir de 2013, la Fondation a souhaité compléter son approche par une capacité d’intervention en expertise ciblée afin de renforcer la performance opérationnelle de ses partenaires. Depuis neuf ans maintenant, nous élaborons, coordonnons et réalisons des programmes d’assistance technique.

Dans cette interview vous découvrirez le témoignage de Victoire Binson, chargée de l’assistance technique, qui nous éclaire sur son métier et son impact.

En quelques mots, quelle est l’offre d’assistance technique de la Fondation ?
L’assistance technique est un dispositif d’accompagnement additionnel destiné aux partenaires de la Fondation, que ce soit des institutions de microfinance ou des entreprises sociales. Les modalités d’intervention sont variées, ça peut être la participation à des formations, des missions d’accompagnement mais aussi du cofinancement pour l’acquisition d’équipement. La Fondation joue un rôle de coordination d’assistance technique dans le cadre de programmes en lien avec nos partenaires techniques et financiers. Donc, à fin décembre 2021, c’est presque 380 missions d’assistance technique qui ont été lancées et coordonnées par la Fondation.

Quels sont les programmes développés par la Fondation ?
L’offre de la Fondation Grameen Crédit Agricole n’a cessé de s’étoffer depuis le lancement de son programme historique : la Facilité Africaine en 2008 visant à renforcer de petites IMFs en milieu rural. Depuis nous avons également lancé un programme d’assistance technique financé par le gouvernement du Luxembourg et coordonné par la BEI afin de renforcer les capacités d’institutions de microfinance en Afrique Subsaharienne. Et en Ouganda, avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et grâce au financement de la Coopération suédoise nous avons aussi lancé un programme afin de permettre aux populations réfugiées d’accéder à des services financiers et non financiers.

Quels sont les programmes d’assistance technique de la Fondation ouverts aux entreprises sociales ?
Nous avons aussi d’autres programmes ouverts aux entreprises sociales. D’abord avec le programme Banquiers Solidaires qui vise à valoriser les compétences des collaborateurs du groupe Crédit Agricole et qui permet à nos partenaires, institutions de microfinance et entreprises sociales, de bénéficier de missions pro bono sur le terrain en Afrique en Asie et en Europe de l’Est. Et enfin nous avons un dernier programme qui s’appelle le programme SSNUP et dont l’objectif et de renforcer la résilience des petits producteurs et la structuration des chaines de valeurs agricole en Afrique et en Asie.

Quels sont les principaux impacts de ces programmes ?
La Fondation vient de publier un rapport sur son dispositif d’assistance technique au sein duquel elle a identifié trois impacts directs :
D’abord, l’assistance permet de renforcer la performance opérationnelle de ses partenaires ; ensuite l’assistance technique permet de développer de nouveaux services, comme la digitalisation ou la microassurance, et de toucher de nouvelles cibles, comme les réfugiées. Enfin, via ces programmes d’assistance technique, la Fondation Grameen Cédit Agricole promeut des pratiques innovantes et renforce ses liens avec les acteurs du secteur de la finance inclusive.

Quels sont les projets à venir ?
L’assistance technique fait partie intégrale du nouveau Plan stratégique 2022-2025 de la Fondation et constitue un axe fort de son développement. En 2022, nous lançons aussi un programme avec le Bureau International du Travail et financé par PROPARCO qui va nous permettre d’accompagner 12 de nos institutions de microfinance en Afrique et en Asie pour développer des produits de microassurances. Nous avons à la fois des ambitions fortes sur le digital et sur la résilience face au changement climatique et nous allons travailler à mettre en place de nouveaux dispositifs d’accompagnement pour aider nos partenaires à faire face à cette transition majeure.

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Assistance technique : la microfinance verte avec RENACA au Bénin

RENACA propose des crédits individuels et de groupe à une clientèle majoritairement féminine dans six régions du Bénin. Dans le cadre du programme Facilité Africaine, RENACA a bénéficié d’un accompagnement pour le renforcement de ses actions en matière de finance verte inclusive.

L’ORGANISATION ET LA FONDATION

Dans le cadre de la Facilité Africaine, RENACA a bénéficié d’une subvention de 182 000 € de l’Agence Française de Développement pour la mise en place de 18 missions d’assistance technique dans des domaines variés (système d’information, plan d’affaires, etc.), dont une mission de renforcement de la finance verte inclusive. La Fondation a également accordé trois prêts à RENACA depuis 2013, pour un montant total de 1 738 000 €.

LE CONTEXTE DE LA MISSION

Face à la détérioration des écosystèmes, RENACA souhaitait s’engager dans des activités de financement vert inclusif, notamment via le financement d’activités agricoles préservant les forêts et la biodiversité et d’activités contribuant à réduire la vulnérabilité des clients face au changement climatique. L’institution a ainsi bénéficié de l’appui d’un cabinet international (YAPU Solutions) pour développer une stratégie verte, évaluer et développer son offre de produits verts.

LES RÉSULTATS

Grâce à cette mission, un diagnostic a été établi sur les actions du RENACA dans le domaine du financement vert inclusif et l’institution a bénéficié de conseils pour le développement de son offre de produits. La mission a également permis de sensibiliser le personnel et la gouvernance sur la thématique de la finance verte inclusive et sur l’agriculture intelligente face au climat. Une stratégie verte institutionnelle et un plan d’actions ont également été formulés, permettant à RENACA de clarifier ses objectifs en matière de finance verte inclusive.

LES PERSPECTIVES

Suite à la mission, plusieurs actions prioritaires ont été définies, notamment l’organisation de sensibilisations sur la finance verte inclusive pour les agents du RENACA, la définition d’une liste d’activités exclues du financement car nuisibles à l’environnement, l’élaboration d’une politique environnementale et sociale ainsi que le développement d’une offre de produits agricoles respectueux de l’environnement.

Cette article a été publié dans « Notre dispositif d’assistance technique », accessible ici

Chamroeun Microfinance : un Banquier Solidaire au Cambodge

© Fondation Grameen Crédit Agricole/GODONG

Chamroeun Microfinance Plc est une institution cambodgienne qui met la vocation sociale au cœur de son modèle économique. Elle fournit des services financiers aux populations démunies, exclues de l’offre des autres institutions de microfinance plus commerciales.

L’ORGANISATION ET LA FONDATION

La Fondation a accordé 8 prêts depuis 2010 à Chamroeun Microfinance Plc pour un montant total de 5 054 000 €. L’institution a également bénéficié du programme Banquiers Solidaires en 2018. Un expert en Ressources Humaines Internationales du groupe Crédit Agricole est parti deux semaines sur le terrain pour accompagner les équipes de Chamroeun Microfinance Plc dans l’identification et la mise en place d’une stratégie ressources humaines.

LE CONTEXTE DE LA MISSION

Confrontée à des défis de transformation, Chamroeun Microfinance Plc devait adapter son modèle économique, sa stratégie et ses politiques RH. En 2017, malgré une restructuration, l’institution était toujours confrontée à des problématiques RH, telles que le renouvellement de ses équipes, le besoin de renforcer les compétences du personnel opérationnel ainsi que des problèmes de supervision dans certaines agences. L’objectif de la mission était donc d’accompagner la fonction RH de l’institution dans l’adaptation et l’amélioration de sa stratégie, de ses politiques, de ses procédures et de ses outils de gestion.

LES RÉSULTATS

Le Banquier Solidaire a évalué les outils et les procédures RH existants pour ensuite proposer une stratégie en Ressources Humaines sur deux ans et des moyens de promouvoir le leadership au sein de l’organisation. Grâce à ce soutien opérationnel, Chamroeun Microfinance Plc, en phase de transformation complète de son business model et de renouvellement de son équipe de direction, a pu mettre en place une politique de ressources humaines efficace. Après sa mission et grâce aux relations de confiance créées avec le management de Chamroeun Microfinance Plc, l’expert du Crédit Agricole a été aussi en mesure d’apporter un appui ponctuel, à la demande, pour la mise en oeuvre de ses recommandations.

Cette article a été publié dans « Notre dispositif d’assistance technique », accessible ici

Podcasts Banquiers Solidaires : épisode N.3

Interview de Vaselina PETROVA, Analyste normes comptables, CACIB
et Ali LHAF, Analyste risque de crédit, CACIB
Réalisée par : Mireille de Kerleau, Communications Manager, CACEIS

Lancé par la Fondation Grameen Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. en 2018, Banquiers solidaires est un programme de volontariat de compétences ouvert à tous les collaborateurs du groupe Crédit Agricole en faveur d’institutions de microfinance et d’entreprises à impact soutenues par la Fondation. Voici le 3e épisode de la série de podcasts consacrée à Banquiers Solidaires, le dispositif de volontariat de compétences porté par la Fondation Grameen Crédit Agricole et Crédit Agricole SA. Le premier épisode donnait la parole à Carolina Viguet, Directrice Communication & Partenariat de la Fondation et co-initiatrice de ce programme, et le deuxième à Andreas Brunner, Superviseur Inspection au sein d’Amundi à Paris, Banquier Solidaire parti en mission au Kirghizstan. Avec ce 3e épisode, nous allons partager l’expérience de Veselina PETROVA, Analyste normes comptable, et de Ali LHAF, Analyste risque de crédit, tous deux chez CACIB.

Ils ont effectué une mission terrain en binôme en faveur de Faten, une institution de microfinance créée en 1999 et qui est supervisée par l’autorité monétaire palestinienne. La mission de Faten est de répondre aux besoins en services financiers des entrepreneurs et des particuliers palestiniens, à faibles et moyens revenus. Elle opère dans toute la Palestine, Cisjordanie et Gaza, à travers un réseau de 37 agences et de 277 employés.

Avant de donner la parole à nos intervenants, laissez-moi faire un point rapidement sur la situation économique et sociale de la Palestine.

Dans un contexte marqué par les conflits et les tensions géopolitiques, l’accès aux service essentiels en Palestine est une problématique majeure. Avec un taux de bancarisation à peine supérieur à 25% et une économie fortement dépendante de l’agriculture, la microfinance joue un rôle essentiel pour soutenir les activités génératrices de revenus et le développement rural. Faten s’inscrit comme un acteur incontournable de l’inclusion financière dans les territoires palestiniens par le financement des activités économiques, agricoles et l’amélioration de l’habitat avec ses quelques 26 000 clients. Institution de taille désormais importante avec près de 140 millions de dollars en portefeuille, Faten s’engage dans un processus de structuration et de transformation en banque multicanal et multi-produits nécessitant une expertise de pointe. C’est pour accompagner cette transformation que Veselina et Ali, spécialistes en évaluation des risques, standards de reporting et normalisation comptable chez CACIB, l’appuient dans le cadre d’une mission Banquiers Solidaires en tandem.

Bonjour Veselina, bonjour Ali. Alors pour débuter cet entretien j’aimerais que vous vous présentiez à nos auditeurs.

Veselina : Je m’appelle Veselina et je travaille au sein de l’équipe en charge de l’analyse comptable chez CACIB depuis maintenant cinq ans. Je suis originaire de Bulgarie et je viens de Varna, qui est une ville au bord de la Mer Noire, où j’ai fait une partie de mes études. J’ai terminé mes études en France et depuis je travaille en ici. Par ailleurs, je suis la maman de deux jeunes garçons. J’aime apprendre et partager et cette mission est l’occasion pour moi de me plonger dans un environnement nouveau qui est la microfinance, avec des problématiques qui n’ont rien à voir avec celles d’une banque telle que CACIB.

Ali : Je m’appelle Ali Lhaf. Je suis arrivé en France en 2005 pour mes études et depuis 2010 je travaille chez CACIB où je suis analyste de risques de crédit depuis 2017. En parallèle, je suis aussi professeur. Je donne des cours de finance au CNAM à Paris. De mon côté, c’est extrêmement important d’aller vers l’autre, d’essayer vraiment de partager ce que l’on a et ce type de mission me permet d’utiliser mes compétences techniques pour aider les autres.

Est-ce que vous vous connaissiez avant la mission, étant donné que vous travaillez dans la même société, ou est-ce que vous vous êtes rencontrés à cette occasion ?

Ali : On s’est rencontrés effectivement sur cette mission et il fallait, pour cette mission en particulier, quelqu’un d’un peu expert en IFRS, c’est le cas de Veselina, et quelqu’un qui ait plus le profil d’analyste crédit et qui parle arabe, ce qui est mon cas. On a un travail complémentaire Veselina et moi.

Vous êtes situés dans les mêmes bâtiments, vous êtes à Paris tous les deux, à Montrouge ?

Oui, nous sommes à Montrouge

Vous vous êtes rencontrés physiquement du coup.

Veselina : Oui nous nous sommes rencontrés lors de la présentation de la mission. Ali, je crois que tu étais le premier à avoir contacté la Fondation Grameen Crédit Agricole pour la mission car lorsque j’ai pris contact avec eux ils m’ont dit qu’il y avait déjà quelqu’un, un arabophone qui s’était proposé pour la mission, et donc ils attendaient une personne qui avait des connaissances en normes comptables IFRS.

Ali : Effectivement, moi j’ai une ancienne collègue qui est maintenant côté communication, et c’est elle qui m’a parlé en fait de cette mission. Elle m’a dit que la Fondation Grameen Crédit Agricole cherchait quelqu’un parlant arabe et qui s’y connait un peu dans le contexte du crédit. Et voilà, je lui ait dit, si je peux faire quelque chose, c’est avec grand plaisir, et ça a commencé comme ça.

Et vous Veselina, comment cela s’est passé pour vous ?

Veselina : Alors moi j’avais assisté à une présentation en visio conférence des missions en cours de la Fondation Grameen Crédit Agricole et donc j’ai vu qu’il y avait cette mission pour laquelle on cherchait quelqu’un qui correspondait à mon profil. Cette mission était la seule où on demandait des compétences que j’avais et je trouvais ça intéressant. J’ai donc pris contact avec la Fondation et voilà. Cela s’est fait comme ça.

Donc vous avez passé un processus de sélection chacun de votre côté puis vous avez été sélectionnés.

Veselina : En ce qui me concerne, quand j’ai contacté la Fondation et que j’ai manifesté mon intérêt, ils m’ont demandé d’envoyer mon CV, avec une brève description par rapport à ce que je pouvais apporter et après ils m’ont bien confirmé que mon CV correspondait à une partie des compétences recherchées. Ça pouvait être complémentaire par rapport au profil d’Ali, et je les ai rencontrés. Et j’ai rencontré Ali par la suite.

Et à partir de ce moment-là, est ce que vous avez commencé tout de suite à travailler sur cette mission ?

Ali : En fait, la mission était à distance. Ce n’est pas facile de commencer tout de suite. Donc on a fait le point avec Faten et ils ont expliqué ce qu’ils font. Après nous avons reçu une bonne partie de leurs documents. On a passé pas mal de temps avec Veselina pour comprendre vraiment ce que fait l’institution et essayer de détailler leur mission pour qu’on puisse avoir vraiment une idée assez globale de leurs comptes, de leur business model. Et ça a commencé comme ça. Et on a traduit aussi parce qu’il y a des documents en arabe, en anglais, donc il fallait comprendre leurs documents. Et puis petit à petit on a fait deux, trois réunions avec Faten et là on a commencé à rentrer dans la partie technique IFRS / NAF et là c’est Veselina qui a apporté ses compétences dans ce domaine-là.

Vous avez échangé avec plusieurs personnes de Faten ou vous avez un correspondant en particulier ? Qui sont vos correspondants là-bas ?

Veselina : On a deux correspondants principaux pour le moment. Aux réunions de présentation ils étaient trois ou quatre si je ne me trompe pas. Donc on a la responsable financière de l’institution de microfinance, un de ses collaborateurs compétent sur la partie établissement des comptes aux normes IFRS et pour les modèles de risque des crédits qu’ils souhaitent que l’on revoie. Donc voilà, deux interlocuteurs principaux et ensuite on verra si pour les autres sujets que l’on doit revoir on aura d’autres personnes.

Ces personnes parlent principalement arabe ou elles parlent également anglais ?

Ali : Elles parlent anglais aussi.

Comme ça cela permet aussi à Veselina de suivre j’imagine.

Veselina : Oui en anglais c’est plus facile pour moi, en effet

Je me demandais si vous aviez une idée de la culture du pays ou pas du tout ? Ou vous apprenez au fur-et-à-mesure en étant en relation avec ces personnes ?

Ali : Moi personnellement je connais un peu. Je viens du Liban. Le Liban ce n’est pas très loin des territoires palestiniens, effectivement. Ce n’est pas identique à 100% mais il y a beaucoup de points en commun. C’est l’Orient, … je connais un petit peu. Cela facilite effectivement la communication. Franchement pour le moment ça s’est bien passé avec eux. Ils étaient très disponibles … Je ne sais pas Veselina quel est ton feeling mais …

Veselina : Oui, oui, ils sont réactifs. Moi dans mon cas je ne connais pas trop l’environnement culturel ou autre là-bas. Ils sont très réactifs, ils communiquent de manière naturelle et professionnelle comme nous donc moi je ne vois pas d’obstacle par rapport à ça.

Je vois que la mission aura lieu un jour par semaine pendant 15 semaines. C’est plus ou moins ça l’idée ?

Veselina : Oui ça c’est un cadre général, c’est à titre indicatif. Et après on module aussi en fonction de notre propre charge de travail tous les jours chez CACIB.

Ali : Effectivement. Je note que c’est une mission assez technique, honnêtement, qui sollicite un peu de travail personnel de notre côté aussi. Ce ne sont pas forcément des sujets à 100% de notre quotidien parce que nous travaillons dans une banque d’investissement. Là on parle vraiment de la microfinance donc ce n’est pas le même genre de boulot. De notre côté ça prend un peu de temps.

Veselina : Oui c’est ça. On a nos connaissances, le cadre général, enfin pas que général. On a des connaissances spécifiques aussi qui peuvent être utiles pour la mission. Mais en revanche, de par l’activité de l’entité, en fait il y a des points très spécifiques qui nécessitent d’autres expertises supplémentaires. Et par exemple là on essaye de solliciter quelqu’un au niveau de Crédit Agricole plus pour la partie banque de détail. Enfin on a besoin d’une expertise supplémentaire. Alors il y a des plus et des moins. Le moins c’est qu’on ne peut pas directement nous travailler le sujet à 100% dès le départ. Mais après, l’avantage c’est que ça nous permettra d’apprendre d’autres choses et puis d’échanger aussi avec d’autres équipes chez Crédit Agricole et on espère que les personnes pourront nous apporter ce qui nous manque.

Ali : La première partie c’est vraiment la partie technique sur les normes comptables et la deuxième partie c’est plus l’organisation entre leur holding à Ramallah et les filiales autour. Donc c’est la communication entre la holding et les petites filiales. Donc je pense que ce sont les deux gros sujets à travailler avec Faten.

Et lorsque vous faites des réunions avec eux vous êtes systématiquement tous les deux ou bien parfois vous êtes en alternance, une fois l’un, une fois l’autre ?

Veselina : Pour l’instant on a essayé d’être tous les deux. Après, il n’y a pas d’obligation en soi mais au début c’est important que l’on soit deux s’il y a besoin de switcher en langue arabe, Ali peut le faire, pas moi.

Quand la mission sera terminée, j’imagine que vous ferez un peu de suivi de ce qui se passe et comment cela est mis en place ?

Veselina : Oui, oui. C’est ce que la Fondation nous disait. Que généralement la mission se termine par une réunion qui conclut justement sur la réalisation des objectifs. Et sur la réalisation des objectifs, on peut toujours garder le contact.

Et peut-être une dernière question qui me vient. J’avais envie de parler d’une manière plus générale sur la mission de dons de compétences. Vous ressentez déjà ça, que c’est un don de vos compétences et que vous allez être utiles, que ça vous fait plaisir ? Qu’est-ce que ça vous apporte de faire ça ?

Veselina : Déjà on l’espère, que l’on sera utiles. Mais encore une fois, on n’est même pas encore à la moitié de la mission. Donc on espère fortement que l’on pourra aboutir avec un résultat qui sera utile à Faten. En ce qui me concerne, ça m’intéressait à la base de pouvoir participer dans une mission comme ça, de bénévolat. Je pense que cela sera vraiment gratifiant à la fin, une fois que l’on a constaté que le résultat de ce que l’on a pu produire correspond aux attentes, je l’espère, de nos interlocuteurs.

Ali, vous avez peut-être aussi un sentiment là-dessus ?

Ali : En attendant le résultat, j’espère que l’on apportera de belles choses à Faten. Mais à titre personnel, de donner et de partager, c’est quelque chose qui me touche beaucoup, donc j’essaie vraiment, sur pas mal de niveaux de le faire, soit en tant que prof si je donne des cours, ou bien je fais de l’interprétariat pour les réfugiés ici à Paris, … Je pense que si l’on a quelque chose, il faut surtout partager avec les autres.

Veselina : Oui et puis nous aussi on apprendra surement beaucoup de choses.

Ali : En fait à titre personnel et aussi technique, oui vraiment.

Et bien merci beaucoup pour cet échange. Je vous remercie d’avoir écouté ce podcast et vous donne rendez-vous pour le quatrième épisode qui portera, cette fois-ci, sur une mission de terrain au Sénégal, mission réalisée par deux Banquières Solidaires de Crédit Agricole SA et de EFL en Pologne. A bientôt !

Ecoutez le podcast ici

Assistance technique : l’élaboration du plan stratégique de MLF Zambie

© Peter CATON

L’ORGANISATION ET LA FONDATION

Dans le cadre de la Facilité Africaine, MLF Zambie a bénéficié d’une subvention de 49 000€ par l’Agence Française de Développement pour la mise en place de 10 missions d’assistance technique dans des domaines variés (gestion des risques, digitalisation, formation du personnel, etc.), dont l’élaboration d’un nouveau plan d’affaires. La Fondation a également accordé un prêt à MLF Zambie, en 2020, pour un montant total de 250 000 €.

LE CONTEXTE DE LA MISSION

Dans un contexte de fort développement de ses activités, MLF Zambie souhaitait bénéficier d’un regard extérieur et de l’appui d’un expert, pour se positionner plus clairement sur le marché et renforcer sa compétitivité. L’institution a ainsi bénéficié de l’appui d’un prestataire d’assistance technique local pour élaborer un nouveau plan stratégique sur cinq ans (2021-2025), un plan d’actions et des projections financières.

LES RÉSULTATS

Grâce à cette mission, MLF Zambie a pu mieux cerner le secteur local de la microfinance, mais aussi définir précisément ses objectifs et ses projections de croissance à moyen terme. L’institution est désormais outillée pour faire face à la concurrence, prioriser ses actions et réaliser des projections. L’élaboration du plan d’affaires a également permis à MLF Zambie de communiquer plus clairement sur ses objectifs organisationnels auprès de son personnel, et auprès de potentiels nouveaux investisseurs.

LES PERSPECTIVES

MLF Zambie cible une croissance significative de ses activités, avec pour objectif de servir 80 000 clients actifs d’ici à cinq ans. L’institution souhaite également renforcer son efficacité opérationnelle grâce à des méthodologies de prêt affinées et à la technologie intelligente, mais aussi accroître la motivation de son personnel, développer des produits dédiés au financement des activités agricoles et fidéliser ses clients, toujours dans le but final d’améliorer les conditions de vie des femmes.

Cette article a été publié dans « Notre dispositif d’assistance technique », accessible ici