Un nouveau paradigme pour l’aide internationale : comment les prestataires de services financiers s’adaptent-ils aux coupes budgétaires ?

Le paysage mondial de l’aide internationale connaît aujourd’hui une profonde transformation. Avec une réduction de 7,4 % en 2024 et des coupes encore plus marquées attendues en 2025, de nombreux secteurs du développement sont mis sous tension — mais peu autant que celui de l’inclusion financière.

Une nouvelle enquête de terrain, menée par la Fondation Grameen Crédit Agricole en partenariat avec CERISE+SPTF et le Financial Inclusion Equity Council (FIEC), apporte un éclairage inédit sur les répercussions de ces réductions d’aide. Fondée sur les réponses de 86 organisations opérant dans 58 pays, l’étude met en évidence à la fois les conséquences immédiates pour Financial Service Providers (FSPs) et les impacts plus larges pour les populations vulnérables qu’ils accompagnent.

Bien que le secteur de la finance inclusive ait été conçu pour être autosuffisant, les données montrent que 58 % des FSPs dépendent encore — directement ou indirectement — de programmes ou de financements soutenus par l’aide internationale. Ces résultats marquent un tournant pour le secteur, qui appelle désormais à une adaptation stratégique et à un renforcement de la coopération entre acteurs.

 

Les coupes budgétaires frappent plus durement les institutions rurales et de petite taille

Selon l’enquête, 60 % des FSPs déclarent être directement touchés par les réductions d’aide. Les domaines les plus affectés concernent les partenariats (70 %), les ressources financières (53 %) et la qualité du portefeuille clients (57 %). Les institutions de petite taille (FSPs de niveau 3) et celles opérant dans des pays fragiles sont les plus vulnérables, tout comme les acteurs engagés dans la finance agricole et rurale — un segment fortement tributaire des garanties et programmes soutenus par les bailleurs de fonds. Fait préoccupant, 67 % des répondants s’attendent à une détérioration de la situation en 2025–2026.

 

Les clients les plus vulnérables en subissent les conséquences

L’enquête souligne que les clients vulnérables sont les premiers touchés par ces perturbations. L’accès au financement agricole, à la finance verte et climatique, ainsi qu’aux services destinés aux populations les plus pauvres figure parmi les domaines les plus menacés. Près de la moitié des FSPs (49 %) financent des activités d’agriculture et d’élevage, des secteurs essentiels aux économies rurales mais encore très dépendants des programmes d’aide. Les effets en cascade sur la sécurité alimentaire, l’inclusion de genre et la résilience communautaire pourraient être considérables.

 

Virages stratégiques et test de résilience

Malgré un environnement difficile, l’enquête dresse le portrait d’un secteur d’une résilience remarquable. 57 % des répondants estiment que la finance inclusive demeure globalement solide. 44 % des FSPs ont déjà adapté leurs stratégies, mettant davantage l’accent sur la qualité du portefeuille, les alliances stratégiques et la protection des clients.

Les résultats révèlent également une évolution des mentalités : 43 % des institutions se concentrent désormais davantage sur la durabilité, les partenariats locaux et l’innovation. Toutefois, les répondants soulignent que si les investisseurs à impact apparaissent comme des acteurs clés pour combler le déficit de financement, leurs attentes pourraient ne pas toujours correspondre à la réalité du marché.

 

Un appel à renforcer la coopération et l’innovation

L’étude se conclut par un appel à l’action à l’ensemble des parties prenantes pour :
1️⃣ Renforcer la coopération locale entre acteurs publics et privés ;
2️⃣ Promouvoir des mécanismes de finance mixte (blended finance) pour optimiser les ressources publiques et privées ;
3️⃣ Développer des synergies entre FSPs grâce à la mutualisation des moyens et des réseaux ;
4️⃣ Donner la priorité à la protection des clients via la conception de produits innovants et inclusifs ;
5️⃣ Investir dans la mesure d’impact afin d’améliorer la redevabilité et d’attirer davantage d’investisseurs privés.

 

Comme l’a résumé un répondant — directeur financier d’une banque en République dominicaine :

« Le secteur de la finance inclusive est comme un rocher au milieu de la tempête mondiale. Malgré les coupes dans l’aide et les tensions géopolitiques, il demeure incroyablement solide, car il se concentre sur l’essentiel : les besoins financiers des personnes dans leurs communautés. »

Cette nouvelle réalité appelle à plus d’innovation, de coopération et de résilience collective. Les conclusions de l’étude confirment que la finance inclusive, profondément ancrée dans les économies locales et les besoins humains, demeure l’un des secteurs les plus résilients et porteurs de sens dans le contexte mouvant de l’aide internationale.

 

Lisez le rapport complet pour explorer comment les FSPs naviguent dans ce nouveau paysage et ce que l’avenir réserve à l’inclusion financière.

➡️ Lien du rapport complet

Collaboration stratégique pour renforcer le financement agricole en Afrique

La Fondation Grameen Crédit Agricole, ACRE Africa, et ZEP-RE (PTA Reinsurance) ont signé une collaboration stratégique visant à renforcer l’accès au financement et à l’assurance pour les petits exploitants agricoles à travers le continent africain.

Cette collaboration réunit trois organisations aux expertises complémentaires :

ACRE Africa, courtier leader de l’assurance agricole spécialisé dans la conception de produits innovants de gestion des risques ;
ZEP-RE, une compagnie régionale de réassurance avec une vaste expérience dans les solutions d’assurance agricole et météorologique ;
Le Grameen Crédit Agricole Foundation, un véhicule d’investissement à impact engagé dans le financement des établissements de microfinance et la promotion d’une agriculture inclusive.

Partenaire de longue date et actionnaire d’ACRE Afrique depuis 2014, la Fondation s’est engagée activement depuis de nombreuses années dans la promotion de la microassurance agricole pour les petits exploitants agricoles.

 

Dans le cadre de cette collaboration, les trois organisations se sont engagées à :

✅ Mener des initiatives conjointes de collecte de fonds pour soutenir les programmes de financement agricole ;

✅ Explorer les opportunités de placement en actions pour renforcer leur impact collectif ;

✅ Partager l’expertise technique pour développer et faire évoluer les solutions agro-crédit et d’assurance groupées.

L’objectif commun est clair : renforcer la résilience, la productivité et l’inclusion financière des agriculteurs grâce à un meilleur accès au crédit appuyé par des outils efficaces d’atténuation des risques.

Cette alliance stratégique reflète l’engagement commun des trois partenaires à travailler ensemble de bonne foi pour stimuler un développement agricole durable et inclusif en Afrique, créant un impact positif durable pour les petits exploitants agricoles et leurs communautés.

 

Regardez la vidéo pour en savoir plus par ce lien.

La Fondation Grameen Crédit Agricole au Forum mondial de l’Économie Sociale et Solidaire à Bordeaux

Du 29 au 31 octobre 2025, la ville de Bordeaux a accueilli pour la première fois en France le Forum mondial de l’Économie Sociale et Solidaire (GSEF). Cet événement international majeur a réuni plus de 10 000 participants venus des cinq continents : élus, dirigeants, experts, acteurs de terrain, représentants d’agences de développement et organisations internationales, tous mobilisés pour promouvoir des modèles économiques plus durables, équitables et inclusifs.

La Fondation Grameen Crédit Agricole y était représentée par Véronique Faujour, Déléguée générale, et Philippe Guichandut, Secrétaire général. Leur participation a permis de mettre en lumière le rôle de la Fondation dans le financement de l’économie sociale et solidaire et son engagement en faveur d’une finance inclusive au service du développement durable.

 

Deux interventions ont particulièrement marqué la présence de la Fondation durant cette 7ᵉ édition du Forum :

  • Lors de la séance plénière consacrée au financement de l’ESS, Véronique Faujour a présenté la mission, les priorités stratégiques et les instruments d’action de la Fondation. Elle a notamment mis en avant le lancement du fonds Women Empowerment for Climate, un fonds d’impact dédié à l’autonomisation économique des femmes et à l’adaptation climatique. Ce fonds cible trois secteurs clés dans lesquels les femmes jouent un rôle essentiel : l’accès à l’eau propre, l’accès à l’énergie renouvelable et la promotion de techniques agricoles durables. Ces initiatives visent à renforcer la résilience des communautés locales face au changement climatique, tout en favorisant une meilleure inclusion économique des femmes.
  • Lors d’un atelier consacré à l’inclusion financière et au leadership féminin, Véronique Faujour a rappelé que les transitions réussies se construisent à partir du terrain, au plus près des besoins des communautés. Elle a souligné l’importance d’un leadership exercé par les femmes, pour les femmes et avec les femmes, condition essentielle selon elle pour que les solutions locales puissent inspirer et orienter les politiques globales de développement.

 

 

Cette édition du GSEF, placée sous le signe du dialogue, de la coopération et du partage d’expériences, a permis de créer de nouvelles passerelles entre acteurs publics, privés et de la société civile. Les échanges nourris tout au long du forum ont fait émerger des perspectives concrètes pour renforcer l’impact collectif de l’économie sociale et solidaire dans les années à venir.

La rencontre s’est conclue par une déclaration finale qui définira une feuille de route commune pour les deux prochaines années, confirmant la dynamique mondiale en faveur d’une économie plus juste, inclusive et résiliente.

Renforcement de l’inclusion financière au Malawi : un nouveau partenariat entre la Fondation Grameen Crédit Agricole et Centenary Bank Malawi

Le 13 octobre 2025, à Nairobi (Kenya), la Fondation Grameen Crédit Agricole et Centenary Bank Malawi (CBLM), membre du Centenary Group, ont signé une Déclaration d’intention marquant une étape importante dans le développement de la finance inclusive au Malawi.

Ce partenariat s’inscrit dans la mission partagée des deux institutions de promouvoir des services financiers inclusifs, innovants et durables, avec une attention particulière portée aux femmes entrepreneures et aux populations rurales.

 

Cette future collaboration repose sur trois axes majeurs :

  • Assistance technique : la Fondation et CBLM travailleront conjointement à l’identification et à la mise en œuvre d’appuis techniques dans des domaines clés tels que la finance inclusive, la gestion des risques, la digitalisation et la finance agricole.
  • Soutien financier : la Fondation a vocation à devenir le premier prêteur international privé de CBLM, contribuant ainsi à renforcer sa base financière et à élargir sa capacité de financement.
  • Effet catalytique : en soutenant ce partenariat, la Fondation ambitionne de favoriser l’attraction d’investissements additionnels et de stimuler le développement du secteur financier malawien.

 

Ce nouvel engagement s’appuie sur la vision et les réussites du Centenary Group, notamment à travers Centenary Bank Uganda, et s’inscrit dans la continuité du fort ancrage historique de la Fondation au Malawi.

La Fondation adresse ses sincères remerciements à M. Godfrey Helewala, Directeur général de CBLM, et à M. John DeLuca, Président exécutif du Centenary Group, pour leur confiance et leur engagement. Ensemble, ils posent les bases d’un avenir financier plus inclusif et plus résilient pour le Malawi.

La Fondation Grameen Crédit Agricole à la Semaine Africaine de la Finance Inclusive (SAM 2025)

La Fondation a participé à la Semaine Africaine de la Finance Inclusive (SAM 2025), qui s’est tenue à Nairobi du 7 au 11 octobre. Cet événement majeur du secteur a rassemblé plus de 1 200 acteurs de la finance inclusive venus de tout le continent pour échanger sur les défis et les innovations du secteur.

SAM 2025 Nairobi, Kenya ©Philippe Lissac/GODONG

Présente aux côtés de nombreux partenaires, la Fondation a pris part à plusieurs panels et ateliers consacrés à des thématiques essentielles :

Le premier jour, la Fondation a organisé un atelier sur l’ « Urgence climatique et vulnérabilité économique : coup de projecteur sur la finance et l’assurance inclusives », avec la participation du MicroInsurance Network (MIN) et animé par Hanadi TUTUNJI.

Plus tard dans la journée, Edouard SERS and Philippe GUICHANDUT ont parlé et modéré une session sur « Impact Bridges : Relier l’Europe et l’Afrique pour un avenir durable », organisé par Financing Innovation Tool (FIT).

Le second jour, Khady FALL est intervenue dans l’atelier « Quand la réglementation évolue, qui est laissé pour compte ? Comment les nouvelles réglementations redéfinissent la finance inclusive en Afrique ? Le cas de l’UMOA », et Philippe GUICHANDUT est intervenu dans l’atelier « Prospective : modèles mixtes et possibilités de financement non traditionnelles ».

Enfin, le jeudi, La Fondation a organisé un atelier sur l’ « Inclusion financière des personnes déplacées de force : quelles opportunités économiques pour les déplacés, les PSF et les investisseurs ? », animé par Hanadi TUTUNJI qui est aussi intervenue plus tard dans l’atelier « Couverture des risques climatiques pour les investisseurs d’impact », organisé par le MicroInsurance Network.
Et pour terminer, la Fondation a organisé un dernier atelier sur la « Techno-Humain : IA & Digital pour une Finance Inclusive et Humaine en Afrique ».

Les discussions ont mis en lumière plusieurs tendances fortes :

  • La transformation digitale, qui ouvre de nouvelles perspectives pour atteindre les populations rurales, tout en soulignant l’importance du lien humain dans la relation client.
  • La finance climatique, devenue un levier incontournable pour renforcer la résilience des communautés vulnérables face aux chocs environnementaux.
  • La finance mixte, combinant capitaux publics et privés, comme moteur clé du financement durable et de l’attraction d’investissements responsables.

 

Pour la Fondation, engagée à accompagner les institutions de microfinance et les entreprises sociales en Afrique — qui représentent plus de 50 % de ses partenaires et 40 % de son portefeuille —, cette édition de la SAM a été l’occasion de renforcer les liens, d’écouter les besoins du terrain et de réaffirmer son engagement en faveur d’une finance plus inclusive et plus résiliente.

L’approche de la FGCA : un processus d’investissement rigoureux et humain

Quels sont les engagements de la Fondation en faveur de la finance à impact ?
Maxime Borgogno, Chargé d’investissement, nous éclaire sur le processus de sélection des organisations soutenues et l’évolution de la stratégie d’investissement de la Fondation.

Une approche axée sur trois critères clés :

Notre processus de sélection se base sur trois piliers fondamentaux :

  • L’impact : La capacité de l’organisation à toucher les populations vulnérables et à leur offrir des services adaptés.
  • La mission sociale : L’engagement de l’institution à garantir des bénéfices sociaux pour ses employés et ses clients.
  • La performance financière : La santé et la viabilité de l’institution de microfinance.

Le cœur de notre processus : la due diligence de terrain

L’instruction des dossiers de financement inclut une due diligence approfondie, notamment une visite sur le terrain. Cette étape est cruciale pour nous permettre de comprendre le modèle économique, la gouvernance et la performance sociale de nos partenaires. C’est en allant sur place que nous pouvons le mieux identifier leurs besoins, comprendre leurs enjeux et nouer des relations de confiance.

Stratégie d’investissement et enjeux climatiques

Le portefeuille d’investissement de la Fondation évolue pour s’adapter à un contexte mondial en perpétuel mouvement. Notre plan stratégique 2022-2025 met un accent particulier sur le financement de l’atténuation et de l’adaptation aux risques climatiques. Cette orientation nous guide dans la prospection de nouveaux partenaires, en ciblant ceux qui intègrent activement les problématiques climatiques dans leurs activités. C’est aussi pourquoi nous avons renforcé notre présence en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et du Sud-Est, des régions particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique.

➡️ Regardez la vidéo pour en savoir plus sur notre approche !

 

In Memoriam : M. Shahjahan, vice-président de la Fondation Grameen Crédit Agricole

In Memoriam : M. Shahjahan, vice-président de la Fondation Grameen Crédit Agricole

C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de M. Shahjahan, vice-président de la Fondation Grameen Crédit Agricole, qui nous a quittés le 22 août 2025. Membre fondateur de la Fondation aux côtés du professeur Mohammad Yunus, M. Shahjahan a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de notre mission et de notre vision visant à favoriser l’inclusion financière et le développement durable des communautés défavorisées.

Au-delà de son rôle au sein de la Fondation, M. Shahjahan a apporté une expérience et une expertise inestimables en tant que membre de notre comité d’investissement et de notre conseil d’administration. Compagnon de confiance du professeur Yunus, il lui a succédé au poste de directeur général de la Grameen Bank en 2011 et a été membre du conseil d’administration de plusieurs entreprises sociales créées sous la direction du professeur Yunus.

Son dévouement sans faille, son leadership et sa passion pour la création d’un changement social durable ont laissé une empreinte profonde et durable. L’héritage de M. Shahjahan continuera d’inspirer chacun d’entre nous à la Fondation alors que nous nous efforçons de poursuivre sa mission d’autonomisation des communautés et d’amélioration des conditions de vie.

Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille, ses amis et ses collègues, en particulier à ceux qui ont eu le privilège de travailler à ses côtés. Nous lui sommes profondément reconnaissants pour ses contributions remarquables et nous honorerons sa mémoire en poursuivant l’important travail auquel il a consacré sa vie.

Reposez en paix, M. Shahjahan. Vous nous manquerez toujours et nous nous souviendrons de vous.

 

 

 

Publication du Rapport intégré 2024

L’édition 2024 du rapport intégré de Grameen Crédit Agricole vient d’être publiée, vous pouvez désormais découvrir les temps forts de l’année  :

Au 31 décembre 2024, la Fondation gérait 82 M€ d’encours en faveur de 67 institutions de microfinance et 8 entreprises sociales dans 36 pays. L’entrepreneuriat des femmes et le développement des économies rurales restent au cœur de son action : 75% des 6,7 millions de bénéficiaires sont des femmes et 76% vivent en zone rurale.

Nos ambitions s’inscrivent dans un environnement marqué par le changement climatique et le boom du digital.

Télécharger le Rapport 

Comment la réduction de l’aide internationale impacte-t-elle votre travail ? Nous voulons votre avis.

Version française ci-dessous ⬇
English version below ⬇
Versión española a continuación ⬇

 

Comment la réduction de l’aide internationale impacte-t-elle votre travail ? Partagez vos expériences, vos défis et vos adaptations.

Cette enquête est entreprise par Grameen Crédit Agricole en partenariat avec CERISE+SPTF et le Financial Inclusion Equity Council (FIEC), deux réseaux qui rassemblent de nombreux acteurs de terrain parmi leurs membres.

Elle vise à évaluer l’impact sur le secteur de l’inclusion financière de la réduction et de la redéfinition de l’aide internationale suite à la diminution de la contribution des États-Unis et d’autres pays aux programmes de développement dans le monde.

Même si la finance inclusive est essentiellement basée sur l’autosuffisance, il se peut que les fournisseurs de services financiers (FSPs) et une grande partie de leurs clients et bénéficiaires dépendent directement ou indirectement de programmes soutenus par l’aide dans les domaines de la stabilité économique, de l’accès aux services essentiels en matière de santé, d’éducation, d’infrastructure et d’énergie.

L’enquête prendra 5 à 10 minutes de votre temps. Vous pouvez y répondre jusqu’au 18 août. Nous partagerons les résultats d’ici octobre 2025. Merci pour votre contribution !

Commencez l’enquête

 

L’aide internationale [1] a été réduite depuis 2024 (source : OECD, Juin 2025) et encore plus drastiquement suite à l’arrêt brutal de l’USAID (passant de programmes d’une valeur de 120 milliards de dollars en janvier 2025 à 69 milliards de dollars en mai 2025 (source : NY Times, Juin 2025). “Il n’y a pas un seul domaine de l’aide au développement et humanitaire dans lequel l’USAID n’a pas été impliquée”, a déclaré Abby Maxman, Présidente et PDG d’Oxfam America. Dans cette lignée, de nombreux pays réduisent leur budget consacré à l’aide étrangère.

[1] L’aide internationale est définie comme l’aide, le soutien ou les ressources fournies par un pays, une organisation internationale ou une entité non gouvernementale à un autre pays ou à une population dans le besoin. Elle est souvent coordonnée par des organisations multilatérales comme les Nations Unies, la Banque mondiale ou des organismes régionaux, ainsi que par des accords bilatéraux entre pays.

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How has the reduction in international aid impacted your work? Share your experiences, challenges, or adaptations

This survey is initiated by Grameen Crédit Agricole in partnership with CERISE+SPTF and the Financial Inclusion Equity Council (FIEC), two networks who gather many field practitioners among their members.

It aims at assessing the impact on the financial inclusion sector of the downsizing and redefinition of international assistance following the USA and other countries’ aid contribution shrinkage to development programs worldwide.

Even though inclusive finance is essentially based on self-sustainability, Financial Services Providers (FSPs) and many of their clients may rely directly or indirectly on aid-supported programs in the areas of economic stability, access to essential services in health, education, infrastructure and energy.

The survey will take 5 to 10 minutes of your time. You can answer it until August 18th. We will share the results with you by October 2025. Thank you to contribute!

Start the Survey

 

International assistance[1] has been reduced since 2024 (source: OECD, June 2025) and even more dramatically following the USAID abrupt shutdown (from programs worth 120 bn USD in Jan 2025 down to 69 bn USD in May 2025 (source: NY Times, June 2025). “There is not a single area of development and humanitarian assistance USAID has not been involved in,” said Oxfam America’s President and CEO Abby Maxman. Following this path, many countries are reducing their budget dedicated to foreign aid.

[1] International assistance is understood as aid, support, or resources provided by one country, international organization, or non-governmental entity to another country or population in need. often coordinated through multilateral organizations like the United Nations, the World Bank, or regional bodies, as well as through bilateral agreements between countries.

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¿Cómo ha impactado la reducción de la ayuda internacional en su trabajo?  Comparta sus experiencias, desafíos o adaptaciones.

Esta encuesta es iniciada por Grameen Crédit Agricole en asociación con CERISE+SPTF y el Financial Inclusion Equity Council (FIEC), dos redes que reúnen a muchos  profesionales de campo entre sus miembros.

Su objetivo es evaluar el impacto en el sector de la inclusión financiera de la reducción y redefinición de la asistencia internacional, tras la disminución de la contribución de EE.UU. y otros países a los programas de desarrollo en todo el mundo.

Aunque las finanzas inclusivas se basan esencialmente en la autosostenibilidad, los proveedores de servicios financieros (PSF) y muchos de sus clientes y beneficiarios pueden depender directamente o indirectamente de programas apoyados por la ayuda en las áreas de estabilidad económica o del acceso a servicios esenciales de acceso a la salud, a la educación, a infraestructuras y a energía.

La encuesta tomará de 5 a 10 minutos de su tiempo. Ud. puede responder hasta el 18 de agosto. Los resultados de la encuesta se compartirán con usted en octubre 2025. ¡Gracias por su contribución!

Inicia la encuesta

 

La asistencia internacional [1] se ha reducido desde 2024 (fuente: OCDE, Junio de 2025) y aún más drásticamente tras el cierre abrupto de USAID (de programas por valor de 120 mil millones de USD en enero de 2025 a 69 mil millones de USD en mayo de 2025 (fuente: NY Times, Junio de 2025). “No hay una sola área de asistencia para el desarrollo y humanitaria en la que USAID no haya estado involucrada”, dijo Abby Maxman, Presidenta y CEO de Oxfam America. Siguiendo esta tendencia, muchos países están reduciendo su presupuesto dedicado a la ayuda exterior.

[1] La asistencia internacional se entiende como la ayuda, el apoyo o los recursos proporcionados por un país, una organización internacional o una entidad no gubernamental a otro país o población necesitada, a menudo coordinada a través de organizaciones multilaterales como las Naciones Unidas, el Banco Mundial u organismos regionales, así como mediante acuerdos bilaterales entre países.

Voyage au cœur de l’impact : quelle est l’histoire de Grameen Crédit Agricole?

Chez Grameen Crédit Agricole, nous croyons que l’inclusion financière de proximité peut et doit être un levier puissant de transformation sociale. C’est cet engagement fort pour un impact durable, que nous avons voulu illustrer à travers cette vidéo qui donne vie à notre mission, sur le terrain, au plus près nos partenaires qui soutiennent des femmes entrepreneures et des populations vulnérables.

Loin des discours abstraits, ce film vous plonge dans le quotidien de celles et ceux qui, grâce à un service financier adapté, améliorent leur avenir. Car derrière chaque projet professionnel soutenu, il y a une personne, une ambition, un combat contre les inégalités économiques et sociales.

Notre mission ?

Promouvoir l’autonomisation des femmes à travers des services financiers adaptés et en soutenant l’entrepreneuriat féminin, pour, par et avec les femmes.

Et cela passe par le déploiement de solutions locales concrètes, financières, techniques et globales dans les territoires en développement pour résoudre des problèmes globaux en collaborant avec des acteurs ancrés dans les réalités du terrain. (accompagnement personnalisé, appui technique, écoute des réalités locales, renforcement des capacités.)

Nous finançons des institutions de microfinance et des entreprises sociales pour qu’elles puissent, à leur tour, accompagner les femmes dans leur quête d’autonomie économique. Ensemble, nous construisons des solutions durables, humaines et impactantes.

Parce qu’au-delà des chiffres, ce sont les histoires, les parcours, les réussites qui comptent.