L’approche de la FGCA : un processus d’investissement rigoureux et humain

Quels sont les engagements de la Fondation en faveur de la finance à impact ?
Maxime Borgogno, Chargé d’investissement, nous éclaire sur le processus de sélection des organisations soutenues et l’évolution de la stratégie d’investissement de la Fondation.

Une approche axée sur trois critères clés :

Notre processus de sélection se base sur trois piliers fondamentaux :

  • L’impact : La capacité de l’organisation à toucher les populations vulnérables et à leur offrir des services adaptés.
  • La mission sociale : L’engagement de l’institution à garantir des bénéfices sociaux pour ses employés et ses clients.
  • La performance financière : La santé et la viabilité de l’institution de microfinance.

Le cœur de notre processus : la due diligence de terrain

L’instruction des dossiers de financement inclut une due diligence approfondie, notamment une visite sur le terrain. Cette étape est cruciale pour nous permettre de comprendre le modèle économique, la gouvernance et la performance sociale de nos partenaires. C’est en allant sur place que nous pouvons le mieux identifier leurs besoins, comprendre leurs enjeux et nouer des relations de confiance.

Stratégie d’investissement et enjeux climatiques

Le portefeuille d’investissement de la Fondation évolue pour s’adapter à un contexte mondial en perpétuel mouvement. Notre plan stratégique 2022-2025 met un accent particulier sur le financement de l’atténuation et de l’adaptation aux risques climatiques. Cette orientation nous guide dans la prospection de nouveaux partenaires, en ciblant ceux qui intègrent activement les problématiques climatiques dans leurs activités. C’est aussi pourquoi nous avons renforcé notre présence en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et du Sud-Est, des régions particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique.

➡️ Regardez la vidéo pour en savoir plus sur notre approche !

 

In Memoriam : M. Shahjahan, vice-président de la Fondation Grameen Crédit Agricole

In Memoriam : M. Shahjahan, vice-président de la Fondation Grameen Crédit Agricole

C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de M. Shahjahan, vice-président de la Fondation Grameen Crédit Agricole, qui nous a quittés le 22 août 2025. Membre fondateur de la Fondation aux côtés du professeur Mohammad Yunus, M. Shahjahan a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de notre mission et de notre vision visant à favoriser l’inclusion financière et le développement durable des communautés défavorisées.

Au-delà de son rôle au sein de la Fondation, M. Shahjahan a apporté une expérience et une expertise inestimables en tant que membre de notre comité d’investissement et de notre conseil d’administration. Compagnon de confiance du professeur Yunus, il lui a succédé au poste de directeur général de la Grameen Bank en 2011 et a été membre du conseil d’administration de plusieurs entreprises sociales créées sous la direction du professeur Yunus.

Son dévouement sans faille, son leadership et sa passion pour la création d’un changement social durable ont laissé une empreinte profonde et durable. L’héritage de M. Shahjahan continuera d’inspirer chacun d’entre nous à la Fondation alors que nous nous efforçons de poursuivre sa mission d’autonomisation des communautés et d’amélioration des conditions de vie.

Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille, ses amis et ses collègues, en particulier à ceux qui ont eu le privilège de travailler à ses côtés. Nous lui sommes profondément reconnaissants pour ses contributions remarquables et nous honorerons sa mémoire en poursuivant l’important travail auquel il a consacré sa vie.

Reposez en paix, M. Shahjahan. Vous nous manquerez toujours et nous nous souviendrons de vous.

 

 

 

Publication du Rapport intégré 2024

L’édition 2024 du rapport intégré de Grameen Crédit Agricole vient d’être publiée, vous pouvez désormais découvrir les temps forts de l’année  :

Au 31 décembre 2024, la Fondation gérait 82 M€ d’encours en faveur de 67 institutions de microfinance et 8 entreprises sociales dans 36 pays. L’entrepreneuriat des femmes et le développement des économies rurales restent au cœur de son action : 75% des 6,7 millions de bénéficiaires sont des femmes et 76% vivent en zone rurale.

Nos ambitions s’inscrivent dans un environnement marqué par le changement climatique et le boom du digital.

Télécharger le Rapport 

Comment la réduction de l’aide internationale impacte-t-elle votre travail ? Nous voulons votre avis.

Version française ci-dessous ⬇
English version below ⬇
Versión española a continuación ⬇

 

Comment la réduction de l’aide internationale impacte-t-elle votre travail ? Partagez vos expériences, vos défis et vos adaptations.

Cette enquête est entreprise par Grameen Crédit Agricole en partenariat avec CERISE+SPTF et le Financial Inclusion Equity Council (FIEC), deux réseaux qui rassemblent de nombreux acteurs de terrain parmi leurs membres.

Elle vise à évaluer l’impact sur le secteur de l’inclusion financière de la réduction et de la redéfinition de l’aide internationale suite à la diminution de la contribution des États-Unis et d’autres pays aux programmes de développement dans le monde.

Même si la finance inclusive est essentiellement basée sur l’autosuffisance, il se peut que les fournisseurs de services financiers (FSPs) et une grande partie de leurs clients et bénéficiaires dépendent directement ou indirectement de programmes soutenus par l’aide dans les domaines de la stabilité économique, de l’accès aux services essentiels en matière de santé, d’éducation, d’infrastructure et d’énergie.

L’enquête prendra 5 à 10 minutes de votre temps. Vous pouvez y répondre jusqu’au 18 août. Nous partagerons les résultats d’ici octobre 2025. Merci pour votre contribution !

Commencez l’enquête

 

L’aide internationale [1] a été réduite depuis 2024 (source : OECD, Juin 2025) et encore plus drastiquement suite à l’arrêt brutal de l’USAID (passant de programmes d’une valeur de 120 milliards de dollars en janvier 2025 à 69 milliards de dollars en mai 2025 (source : NY Times, Juin 2025). “Il n’y a pas un seul domaine de l’aide au développement et humanitaire dans lequel l’USAID n’a pas été impliquée”, a déclaré Abby Maxman, Présidente et PDG d’Oxfam America. Dans cette lignée, de nombreux pays réduisent leur budget consacré à l’aide étrangère.

[1] L’aide internationale est définie comme l’aide, le soutien ou les ressources fournies par un pays, une organisation internationale ou une entité non gouvernementale à un autre pays ou à une population dans le besoin. Elle est souvent coordonnée par des organisations multilatérales comme les Nations Unies, la Banque mondiale ou des organismes régionaux, ainsi que par des accords bilatéraux entre pays.

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How has the reduction in international aid impacted your work? Share your experiences, challenges, or adaptations

This survey is initiated by Grameen Crédit Agricole in partnership with CERISE+SPTF and the Financial Inclusion Equity Council (FIEC), two networks who gather many field practitioners among their members.

It aims at assessing the impact on the financial inclusion sector of the downsizing and redefinition of international assistance following the USA and other countries’ aid contribution shrinkage to development programs worldwide.

Even though inclusive finance is essentially based on self-sustainability, Financial Services Providers (FSPs) and many of their clients may rely directly or indirectly on aid-supported programs in the areas of economic stability, access to essential services in health, education, infrastructure and energy.

The survey will take 5 to 10 minutes of your time. You can answer it until August 18th. We will share the results with you by October 2025. Thank you to contribute!

Start the Survey

 

International assistance[1] has been reduced since 2024 (source: OECD, June 2025) and even more dramatically following the USAID abrupt shutdown (from programs worth 120 bn USD in Jan 2025 down to 69 bn USD in May 2025 (source: NY Times, June 2025). “There is not a single area of development and humanitarian assistance USAID has not been involved in,” said Oxfam America’s President and CEO Abby Maxman. Following this path, many countries are reducing their budget dedicated to foreign aid.

[1] International assistance is understood as aid, support, or resources provided by one country, international organization, or non-governmental entity to another country or population in need. often coordinated through multilateral organizations like the United Nations, the World Bank, or regional bodies, as well as through bilateral agreements between countries.

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¿Cómo ha impactado la reducción de la ayuda internacional en su trabajo?  Comparta sus experiencias, desafíos o adaptaciones.

Esta encuesta es iniciada por Grameen Crédit Agricole en asociación con CERISE+SPTF y el Financial Inclusion Equity Council (FIEC), dos redes que reúnen a muchos  profesionales de campo entre sus miembros.

Su objetivo es evaluar el impacto en el sector de la inclusión financiera de la reducción y redefinición de la asistencia internacional, tras la disminución de la contribución de EE.UU. y otros países a los programas de desarrollo en todo el mundo.

Aunque las finanzas inclusivas se basan esencialmente en la autosostenibilidad, los proveedores de servicios financieros (PSF) y muchos de sus clientes y beneficiarios pueden depender directamente o indirectamente de programas apoyados por la ayuda en las áreas de estabilidad económica o del acceso a servicios esenciales de acceso a la salud, a la educación, a infraestructuras y a energía.

La encuesta tomará de 5 a 10 minutos de su tiempo. Ud. puede responder hasta el 18 de agosto. Los resultados de la encuesta se compartirán con usted en octubre 2025. ¡Gracias por su contribución!

Inicia la encuesta

 

La asistencia internacional [1] se ha reducido desde 2024 (fuente: OCDE, Junio de 2025) y aún más drásticamente tras el cierre abrupto de USAID (de programas por valor de 120 mil millones de USD en enero de 2025 a 69 mil millones de USD en mayo de 2025 (fuente: NY Times, Junio de 2025). “No hay una sola área de asistencia para el desarrollo y humanitaria en la que USAID no haya estado involucrada”, dijo Abby Maxman, Presidenta y CEO de Oxfam America. Siguiendo esta tendencia, muchos países están reduciendo su presupuesto dedicado a la ayuda exterior.

[1] La asistencia internacional se entiende como la ayuda, el apoyo o los recursos proporcionados por un país, una organización internacional o una entidad no gubernamental a otro país o población necesitada, a menudo coordinada a través de organizaciones multilaterales como las Naciones Unidas, el Banco Mundial u organismos regionales, así como mediante acuerdos bilaterales entre países.

Voyage au cœur de l’impact : quelle est l’histoire de Grameen Crédit Agricole?

Chez Grameen Crédit Agricole, nous croyons que l’inclusion financière de proximité peut et doit être un levier puissant de transformation sociale. C’est cet engagement fort pour un impact durable, que nous avons voulu illustrer à travers cette vidéo qui donne vie à notre mission, sur le terrain, au plus près nos partenaires qui soutiennent des femmes entrepreneures et des populations vulnérables.

Loin des discours abstraits, ce film vous plonge dans le quotidien de celles et ceux qui, grâce à un service financier adapté, améliorent leur avenir. Car derrière chaque projet professionnel soutenu, il y a une personne, une ambition, un combat contre les inégalités économiques et sociales.

Notre mission ?

Promouvoir l’autonomisation des femmes à travers des services financiers adaptés et en soutenant l’entrepreneuriat féminin, pour, par et avec les femmes.

Et cela passe par le déploiement de solutions locales concrètes, financières, techniques et globales dans les territoires en développement pour résoudre des problèmes globaux en collaborant avec des acteurs ancrés dans les réalités du terrain. (accompagnement personnalisé, appui technique, écoute des réalités locales, renforcement des capacités.)

Nous finançons des institutions de microfinance et des entreprises sociales pour qu’elles puissent, à leur tour, accompagner les femmes dans leur quête d’autonomie économique. Ensemble, nous construisons des solutions durables, humaines et impactantes.

Parce qu’au-delà des chiffres, ce sont les histoires, les parcours, les réussites qui comptent.

 

Conférence « Finance et climat : cap sur les femmes ! »

Le 23 avril 2024, Grameen Crédit Agricole a organisé une conférence rassemblant plus de 130 participants au Village by CA Paris.
L’objectif ? Explorer les liens entre inclusion financière, changement climatique et rôle des femmes.

Investisseurs, ONG, fondations et collaborateurs du Groupe Crédit Agricole ont répondu présent pour échanger sur les moyens d’agir ensemble. L’événement a souligné à quel point les femmes, en particulier dans les pays en développement, jouent un rôle central dans les réponses aux défis climatiques : accès à l’eau potable, énergies propres, agriculture durable…

Des intervenants engagés ont partagé leurs expériences concrètes :

  • Purvi Bhavsar (Pahal, microfinance en Inde, partenaire de la Grameen Crédit Agricole)
  • Vincent Brousseau (Grameen Crédit Agricole)
  • Tanguy Claquin (CACIB)
  • Camille Huret (FosterImpact)
  • Claudia McKay (CGAP)
  • Maud Savary-Mornet (BeyondFinance)

Tous ont montré comment l’inclusion financière peut être un puissant levier pour renforcer la résilience des communautés les plus vulnérables.

Ce moment fort a aussi été marqué par la présentation du fonds Women Empowerment for Climate, un outil d’investissement destiné à soutenir les projets portés par des femmes dans les secteurs touchés par le changement climatique.

Pour finir, l’actrice et réalisatrice Aïssa Maïga a livré un témoignage qui a profondément touché le public. Dans un échange mené par Véronique Faujour, Déléguée Générale de Grameen Crédit Agricole et Secrétaire générale de Crédit Agricole S.A., elle a mis en lumière les conséquences réelles du dérèglement climatique sur les pays émergents.

 

Le programme SSNUP soutient VisionFund pour les petits agriculteurs au Sénégal



VISION FUND SENEGAL ©Philippe Lissac/GODONG pour la Fondation Grameen Credit agricole



 

Le programme SSNUP :

Coordonné par ADA, le programme SSNUP vise à stimuler la productivité des petits exploitants agricoles en Asie, en Afrique et en Amérique latine en améliorant la gestion des risques et en développant des chaînes de valeur agricoles durables. Financé par le Luxembourg, la Suisse et le Liechtenstein, le programme ambitionne d’améliorer les conditions de vie et la sécurité alimentaire de plus de 10 millions de petits producteurs. La Fondation Grameen Crédit Agricole fait partie des investisseurs d’impact qui mettent en œuvre le projet.

Un projet agricole à fort impact au Sénégal :

L’agriculture joue un rôle clé dans l’économie sénégalaise, représentant environ 75 % de la main-d’œuvre et contribuant de manière significative à la croissance économique du pays. Cependant, le secteur reste fortement dépendant de l’agriculture pluviale, avec seulement 5 % des terres irriguées, ce qui le rend particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique. En outre, seulement 20 % de la population adulte du pays a accès au système bancaire formel, limitant l’accès des petits exploitants à des solutions financières abordables.

Vision Fund Sénégal, une institution de microfinance créée en 2016 par World Vision International, joue un rôle crucial dans ce contexte. Avec un portefeuille de prêts de plus de 13,8 millions d’euros en septembre 2023, l’institution dessert 58 895 emprunteurs actifs, dont 98 % sont des femmes et 74 % vivent en milieu rural. Son portefeuille agricole, comprenant les activités d’élevage et de culture, représente 88 % du total.

Un projet pour renforcer les compétences financières des petits exploitants :

Grâce au soutien du programme SSNUP, Vision Fund Sénégal développera et mettra en œuvre un programme de formation en éducation financière numérique, spécialement conçu pour les ménages agricoles. Ce projet, d’une durée de 18 mois et doté d’un budget total de 40 000 € (dont 90 % financés par SSNUP), vise à :

  • Concevoir un programme numérique d’éducation financière adapté au contexte agricole sénégalais ;
  • Former 19 256 ménages agricoles dans tout le pays.

En s’appuyant sur les technologies numériques, ce projet permettra aux petits exploitants d’acquérir les connaissances nécessaires pour mieux gérer leurs finances, accéder aux services financiers et améliorer leur résilience face aux défis économiques et climatiques.

Avec un accent particulier sur les femmes, qui constituent la majorité des bénéficiaires de Vision Fund Sénégal, ce projet entend non seulement renforcer la productivité agricole, mais également améliorer les moyens de subsistance et promouvoir une inclusion financière durable et équitable au Sénégal.

En donnant aux petits exploitants les outils financiers et les compétences nécessaires, ce projet contribue à bâtir un secteur agricole plus résilient, inclusif et durable au Sénégal.

Les postes à pourvoir

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Philippe Guichandut est intervenu à la Conférence Uniglobal à Berlin

Philippe Guichandut est récemment intervenu à la Conférence Uniglobal les 13-14 Mars 2025, un événement international réunissant des acteurs majeurs de la finance inclusive, à Berlin. Lors de cette édition, il a partagé son expertise sur des enjeux clés pour Grameen Crédit Agricole.

Dans le cadre d’une intervention dédiée à l’inclusion financière des réfugiés, Philippe a mis en lumière les initiatives menées en Ouganda, soulignant l’importance des partenariats stratégiques pour répondre aux besoins spécifiques de cette population vulnérable. Il a également abordé les défis liés aux risques pays dans des contextes marqués par l’instabilité, tels que le Myanmar, le Mali, le Burkina Faso, la Palestine et la République Démocratique du Congo. Parmi les solutions innovantes présentées, le dispositif de garantie porté par DAMAN en Palestine, soutenu par la SIDI, a illustré la capacité d’adaptation et de résilience des acteurs de la microfinance.

Cette participation a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de Grameen Crédit Agricole en faveur d’une finance inclusive, durable et solidaire, au service des populations les plus fragiles.

 

Banquiers solidaires : bien plus qu’une mission

Programme de volontariat de compétences lancé en 2018 par la Grameen Crédit Agricole et ouvert à tous les collaborateurs du Crédit Agricole, Banquiers solidaires invite des professionnels de diverses entités du Groupe à œuvrer plusieurs semaines, seul ou à plusieurs, en faveur d’institutions de microfinance et d’entreprises à impact soutenues par la Fondation.

Au-delà de l’utilité de leurs missions pour leurs bénéficiaires, les Banquiers solidaires évoquent des effets positifs tripartites également pour le Crédit Agricole et les volontaires.

Anne Duval, Leader Performance RH et Organisation, CA-TS, Delphine Testemale, Responsable Talents Carrières et Diversité, Crédit Agricole Centre Est, François Galland, retraité de Crédit Agricole S.A. de retour du Bénin et Pénélope Cellier, Audit Manager – Inspection générale, CACEIS et Thierry Boîte, Directeur du développement, LCL après leur mission au Togo ont partagé leur expérience.

 

Depuis 2018, il ne fait aucun doute que les missions menées par les collaborateurs du Groupe ont répondu aux attentes et aux besoins des bénéficiaires. Plus de 70 missions ont été réalisées par plus de 60 Banquiers Solidaires en faveur de 45 partenaires répartis dans 24 pays. Plus de de 750 contacts actifs au sein du groupe, éligibles au Mécénat de compétences ont également été identifiés notamment par le biais de la Plateforme J’agis depuis 2023.

Pour les Banquiers Solidaires, comme l’indique Pénélope Cellier, une mission représente bien plus que la seule découverte du pays, du fonctionnement et de la culture d’une institution de microfinance et de celles et ceux qui localement l’animent. Un apport personnel « bien au-delà de mes espérances » souligne Thierry Boite.

  • Un renforcement de l’expertise et du développement personnel

Qu’il s’agisse d’une mission liée aux ressources humaines, à la conformité ou à toute autre expertise, il est indispensable pour un Banquier Solidaire de maîtriser de larges compétences sur le thème de sa mission indique François Galland afin d’être en capacité de les exploiter et d’en faire profiter dans un tout autre contexte.

Au départ je ne m’attendais pas nécessairement à ce que la mission m’interpelle sur mes propres pratiques et postures quotidiennes. Sur place, je me suis laissée surprendre : la mission m’a offert des leçons concrètes sur la manière de travailler avec des personnes de cultures et d’horizons très différents. Un enrichissement qui contribue désormais à optimiser l’exercice de mon métier » indique Delphine Testemale.

Tous sont convaincus que cela produit en quelque sorte un effet miroir qui participe à leur développement personnel qu’ils mettent, à leur retour, au bénéfice de leurs équipes.

Et, c’est d’autant plus vrai que les travaux préparatoires peuvent être très complets et long et inciter à la prise de recul, à la réflexion voire à l’innovation.

  • Des relations humaines très fortes

Ces missions créent des liens humains très forts qui perdurent tant du point de vue professionnel que personnel. Anne Duval qui a effectué sa deuxième mission conserve des relations avec les personnes qu’elle a rencontrées au Sénégal et au Bénin. Elle projette notamment de retourner au Bénin afin de les revoir et organise actuellement une collecte de vêtements pour les enfants.

« Nous avons été accueillis les bras ouverts. Réaliser des missions comme celles-ci permettent d’établir des relations humaines solides, une communication authentique et de vrais partages y compris personnels. »

  • Une incarnation de la Raison d’être du Groupe

A plusieurs titres ces missions servent la raison d’être du Groupe et s’inscrivent dans les Projets Humain et Sociétal. Utilité, inclusion, innovation, développement personnel peuvent en effet aisément leur être associés. Leur valeur ajoutée ne se limite pas aux seuls bénéficiaires mais sert aussi les Banquiers Solidaires, plus indirectement leurs équipes et parties prenantes mais également l’image du Crédit Agricole et même selon Thierry Boite « son rayonnement ».